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    8 astuces pour ne plus râler sur ses enfants

    Qui n’a pas imaginé, avant d’avoir des enfants, sa vie de famille faite de rires, de calme et de complicité ? Version « l’ami Ricoré »… Malheureusement, la réalité nous trouve plus souvent en train de râler sur nos bambins que de sourire à leurs facéties. Christine Lewicki et Florence Leroy, deux sœurs respectivement coach en entreprise et conseillère familiale – et mamans à elles deux de 7 enfants –, se sont penchées sur la question avec leur livre « J’arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint) : 21 jours pour changer « . Voici leurs conseils.

    1) Le test de la barrière
    Posez des limites, mais sans crier, en vous remémorant le « test de la barrière ». L’enfant a besoin de se sentir en sécurité et de savoir que les adultes sont capables de poser un cadre solide autour de lui pour le protéger de ce monde qu’il ne maîtrise pas. Régulièrement, l’enfant va venir tester si la barrière est solide. À vous de prouver que c’est le cas. Si vous criez et vous énervez, vous créez l’effet inverse et faites naître chez lui un sentiment d’angoisse et de peur. Donc, posez fermement mais doucement les limites, sans décrocher de votre cadre. Vous serez surpris de voir comment l’enfant, après avoir protesté, s’y fait plutôt bien, finalement.

    2) Arrêter de faire des demandes en bas de l’escalier
    Nous sommes les premières à leur demander d’arrêter de crier, et pourtant, quand nous les entendons se chamailler dans la salle de bains, nous n’hésitons pas à hurler du fin fond de la cuisine pour leur dire d’arrêter. Essayez plutôt de vous déplacer jusqu’à eux, et ensuite de faire votre demande face à face, calmement et sans crier. Vous verrez, c’est beaucoup plus efficace.

    3) S’appuyer sur la puissance des routines
    Vous détestez les routines ? Moi aussi. Et pourtant. Bien réfléchies, elles permettent de se mettre, et de les mettre, en mode « automatique ». L’intérêt ? Les tâches s’enchaînent sans réfléchir, comme avec « pipi, les dents, au lit » du soir, qui ne souffre aucune discussion. Vérifiez cependant que vos routines
    ne génèrent pas plus de stress que de sérénité. Parfois, certaines ont besoin d’être réajustées pour éviter les zones rouges, où râler devient alors totalement inévitable : arrêter par exemple de vouloir, à la fois, dormir 15 min de plus et être à l’heure à l’école.

    4) Reconnaître et encourager les bons comportements
    N’attendez pas que tout soit parfait pour saluer les efforts de vos enfants. Souvent, nous ne voyons pas ce qui est fait et nous amplifions ce qui ne l’est pas. Exemple : le lit n’est pas bien fait, mais le pyjama est sous l’oreiller et la couette dans le bon sens. Soit vous râlez sur l’ensemble, soit vous complimentez votre enfant sur ce qui a été bien fait et lui proposez de terminer ensemble, par exemple.

    5) Semer des petits messages d’instruction
    Dans les endroits stratégiques de la maison (l’entrée, la cuisine, la SDB…), collez aux murs des petits mots courts et rigolos pour leur rappeler les bonnes manières. Pour leur faire penser de tirer la chasse d’eau, essayez par exemple : « Je déprime à force de ne pas servir. » Signé « La chasse d’eau ».

    6) Savoir lâcher prise et susciter la coopération
    Nous avons souvent une idée très précise – et très figée – de comment les choses doivent être : que les enfants restent assis à table jusqu’à la fin du repas, que leurs chambres soient rangées, qu’il n’y ait pas de jouets dans le salon, qu’ils soient au lit à 20h, etc. Avoir des principes c’est bien, mais avoir trop d’exigences c’est l’insatisfaction assurée. Oubliez la perfection et trouvez un modus vivendi. Christine Lewicki raconte qu’elle a ainsi abandonné l’idée de vêtements pliés dans la commode de ses 3 enfants. Chacun dispose de 5 bacs : 1 pour les hauts, 1 pour les bas, 1 pour les pulls, 1 pour les pyjamas et 1 pour les dessous. Résultat : si les vêtements ne sont pas pliés, ils sont en revanche bien rangés, et par les enfants eux-mêmes.

    7) Faire « le miroir »
    Quand votre enfant tape du pied parce qu’il veut un bonbon « tout de suite ! » et qu’il répète son envie sans fin, optez pour le « jeu du miroir ». Cela consiste à refléter son attitude pour lui montrer que vous prenez en compte sa frustration. Tapez du pied et dites-lui : « Tu veux un bonbon tout de suite et ça t’énerve, parce que maman te dit non. Toi, tu n’en as rien à faire que ce soit bientôt le dîner… » Le fait de se sentir entendu satisfait une grande partie de son envie et lui permet alors de lâcher prise. « Parfois », raconte Christine Lewicki, « on va même jusqu’à manger des bonbons imaginaires ! »

    8) Aménager sa maison pour se simplifier la vie
    À l’image des bacs pour ranger les vêtements, essayez d’imaginer des astuces pour que les enfants puissent plus facilement vous aider. Florence Leroy, énervée de voir sans arrêt le bazar de ses enfants traîner dans le salon, a installé 4 caisses dans un meuble où elle vient déposer ce qui traîne. À charge pour ses enfants de les vider et de ranger leurs affaires lors des petites vacances. De son côté, Christine Lewicki a fixé une étagère à hauteur d’enfant, tout près du lave-vaisselle, sur laquelle sont rangés verres ordinaires, assiettes, couverts et bols. Du coup, le lave-vaisselle est facile à vider et les enfants trouvent à la même place tout ce qu’il leur faut pour mettre le couvert…

     

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