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Comment se comporter face aux impolis

Ecoutez Top Tips, l’émission qui  révèle votre tip top attitude !

À la rédaction, Tips a reçu une lettre intéressante de Ryan, huit ans, qui dit ceci :

 » On me demande toujours d’être poli, mais il y a plein d’adultes qui ne le sont pas ! La boulangère laisse passer tous les adultes avant moi et, quand je tiens la porte au voisin, il ne dit pas merci… Ce n’est pas juste ! »

C’est vrai que ce n’est pas juste, Ryan ! Alors comment réagir quand quelqu’un est impoli ? Tips en parle avec notre expert, un vrai gentleman, Bellot le manchot.

Suivez ses top tips pour être tip top !

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Comment aider les enfants à dépasser l’échec ?

Éducateur, Marc Litière accompagne les enfants en proie à des difficultés scolaires ou motrices. Dans son ouvrage Maman, j’y arriverai jamais ! ,il rappelle les clés essentielles pour remotiver les enfants et les aider à dépasser leurs difficultés.

Que se cache-t-il derrière la phrase « Je ne sais pas le faire » ?

MARC LITIÈRE : Plusieurs choses ! Il y a le Je ne sais pas le faire, car je ne veux pas le faire, en guise d’excuse pour éviter l’effort ; le Je ne sais pas le faire, car je n’ose pas le faire, lié à des échecs passés et à la peur d’échouer à nouveau ; le Je ne sais pas le faire, car je ne sais pas encore le faire, signifiant que l’enfant n’a pas tous les outils en main pour le faire ; le Je ne sais le faire, car je ne sais pas le faire correctement, en lien avec une attente d’excellence de l’entourage, et le Je ne sais pas le faire, car je ne sais vraiment pas le faire (et je ne saurai jamais le faire), qui révèle qu’il n’a pas les capacités physiques ou cognitives pour réaliser une tâche. Il est primordial, avant d’aider l’enfant, de comprendre ce qu’il veut dire exactement signifie pour lui apporter une réponse adéquate.

 

Comment aider nos enfants ?
M.L. : Dans les 2eet 3ecas, en générant une spirale positive. Par exemple en décomposant la tâche à accomplir en plusieurs parties : l’obstacle paraîtra alors moins infranchissable et, en réussissant étape après étape, l’enfant prendra confiance en lui, ou encore en la simplifiant, puis en en augmentant la difficulté. Et surtout en expliquant que la peur de l’échec et l’impuissance font partie de la vie de tous les jours et que l’on a le droit d’échouer, que l’échec est nécessaire à tout apprentissage !

 

Et dans les 4eet 5ecas ?
M.L.
 : De plus en plus d’enfants n’arrivent plus à répondre aux attentes de leur entourage. Nous devons accepter que nos enfants ne se développent pas tous de la même manière : la plupart des enfants savent bien faire certaines choses et y excellent, tandis qu’il y a des domaines où ils rencontrent des difficultés. Un être humain ne sait pas tout faire et ce n’est pas nécessaire !

 

En quoi la réaction de l’entourage est-elle essentielle face à l’échec ?

M.L. : Les parents ont souvent l’habitude de ne leur faire des remarques que lorsque quelque chose ne va pas… or la répétition de résultats négatifs nuit à la confiance en soi. Pour aider l’enfant à sortir de l’échec, il est toujours, et partout, important de faire des remarques constructives et bienveillantes et de transformer ces vécus en positif.

 

C’est-à-dire ?

M.L. : Un enfant apprend davantage par solidarité : il faut lui présenter un miroir de lui-même qui ne reflète pas que les aspects négatifs. Si, par exemple, un enfant ne sait pas bien calculer, regardez tout ce qu’il sait faire : c’est un bon camarade de jeu, il est doué pour le sport, il a des capacités de meneur, il participe aux tâches ménagères… Il faut lui montrer que son problème de calcul n’est qu’un petit aspect de lui-même, sans pour autant, surtout, le dédouaner des efforts à faire.

 

Si vous voulez que les enfants s’améliorent, faites-en sorte qu’ils entendent que vous dites du bien d’eux. Haim Ginott

 

 

Maman, j'y arriverai jamais ! Maman, j’y arriverai jamais ! – Face à la peur de l’échec, comment redonner confiance à votre enfant, Marc Litière et Hélène Van Kerckhove, 25€, De Boeck.

4 attitudes à adopter pour cultiver l’autonomie de ses enfants

Favoriser l’autonomie d’un enfant, sa capacité à faire les choses seul, à résoudre ses problèmes par lui-même est essentiel pour qu’il puisse apprendre à se faire confiance et à mieux affronter les défis de la vie.

 

Attachement et autonomie

Essentiel à savoir : l’attachement précède l’autonomie. Comme l’explique France Frascalo-Moutinot : le paradoxe est qu’il est nécessaire d’avoir pu vivre une dépendance satisfaisantepour pouvoir devenir vraiment indépendant. Ainsi, l’enfant tout petit qui supporte difficilement d’être séparé peut sembler plus dépendant qu’un autre enfant, alors même que plus tard il arrivera à devenir plus vite autonome.

 

Ne pas faire à sa place

Pour gagner du temps, il nous arrive souvent de faire les choses à la place de nos enfants, comme les habiller vite fait le matin car cela prendrait une éternité de les laisser faire seuls, ou de céder à un enfant qui préfère demander de l’aide plutôt que de s’embêter. Or l’apprentissage est fait d’essais et d’erreurs, et exige de nous patience et pédagogie : si, sur le moment, on s’imagine gagner du temps, c’est pour en perdre ensuite car ils resteront longtemps dépendants de notre aide…
Astuce

Fermetures faciles, pantalons sans bouton, repérage pied gauche pied droit, etc. optez pour des vêtements adaptés afin de les rendre plus autonomes quand ils sont petits pour ensuite, quand ils grandiront, leur apprendre nouer des lacets, boutonner une chemise,reconnaître un pied droit…

 

« Parents hélicoptères »

Cette expression* désigne les parents qui, tels un hélicoptère, volent au secours de leur descendance dès que ceux-ci ont un souci. Surimpliqués dans la vie de leurs adolescents, ils n’hésitent pas à prendre des décisions essentielles à leur place, à intervenir en cas de conflit, à résoudre leurs problèmes… Une attitude qui, si elle révèle une volonté de bien faire, s’avère totalement négative, car alors les enfants sont plus susceptibles de se désinvestir de leur scolarité, de décrocher et d’hésiter quant à leur orientation.

« Parents tondeuses »

Plus récente, cette expression, imaginée par une institutrice américaine restée anonyme, désigne les parents qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher leur enfant de faire face à l’adversité, aux difficultés ou à l’échec. Ainsi, au lieu de(les) préparer aux défis, ils tondent les obstacles afin qu’ils n’aient pas à s’y confronter. Une grave erreur selon elle, car en agissant ainsi on ne crée pasune génération d’enfants plus heureux maisune génération qui panique ou s’arrête à la simple idée d’échec. Sa conclusion : si nous voulons que nos enfants réussissent […], nous devons leur apprendre à gérer leurs propres défis, à faire face à l’adversité et à se défendre eux-mêmes.

 Astuce :
Fermetures faciles, pantalons sans bouton, repérage pied gauche pied droit, etc. Optez pour des vêtements adaptés afin de rendre vos enfants plus autonomes quand ils sont petits ensuite, quand ils grandiront, leur apprendre, boutonner une chemise, reconnaître leur pied droit…

 

 

« Chaque aide inutile est un obstacle à grandir. »
Maria Montessori

 

 

* Issue d’une étude menée aux USA auprès de 483 étudiants en échec scolaire.
** www.weareteachers.com/lawnmower-parents/

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