Ecoutez Top Tips, l’émission qui révèle votre tip top attitude !
Aujourd’hui, Tips répond à Nathan, qui nous écrit ceci :
« Je n’arrive jamais à donner mon avis. Dans ma famille, personne ne m’écoute. Et en plus, quand je dis ce que je pense, on me reproche d’être trop direct… Comment faire pour être mieux compris ? »
Pauvre Nathan, on dirait que tu as bien du mal à t’exprimer ! Notre expert devrait pouvoir t’aider : c’est Haut-Parleur le singe hurleur !
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À la rédaction, Tips a reçu une lettre intéressante de Ryan, huit ans, qui dit ceci :
» On me demande toujours d’être poli, mais il y a plein d’adultes qui ne le sont pas ! La boulangère laisse passer tous les adultes avant moi et, quand je tiens la porte au voisin, il ne dit pas merci… Ce n’est pas juste ! »
C’est vrai que ce n’est pas juste, Ryan ! Alors comment réagir quand quelqu’un est impoli ? Tips en parle avec notre expert, un vrai gentleman, Bellot le manchot.
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Nous avons reçu plein de lettres intéressantes à la rédaction, et celle de Lola, sept ans, a retenu l’attention de Tips. Elle explique ceci :
» Tous les week-ends, je dois aller voir mon arrière-grand-mère qui est très vieille, et je m’ennuie beaucoup. Je ne comprends pas pourquoi mon papa m’y oblige. «
Eh bien, Lola, c’est une question intéressante et, pour te répondre, Tips a trouvé une vraie spécialiste : Mémo l’éléphante. Sa très grande mémoire va lui permettre de t’expliquer pourquoi c’est important de conserver des liens avec les personnes âgées.
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Aujourd’hui, Tips répond à Mila qui lui écrit ceci :
« Dans la cour de l’école, il y a des enfants très méchants. Ils n’arrêtent pas de nous embêter, mes copines et moi. Peux-tu nous aider ? »
Oh, qu’ils sont agaçants, ces méchants ! Mais qu’est-ce qui peut bien les pousser à être si mauvais ? Comment faire face aux méchants et ne pas céder à leurs menaces ?
On en parle avec Dents-Douces la louve.
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Les mauvais perdants, levez le doigt ! Allez, allez… Pas facile de perdre et de garder le sourire, hein ? C’est ce que nous écrit Anna, qui a huit ans :
« Chère Tips, j’en ai un peu marre qu’on me traite de mauvaise joueuse quand je perds aux jeux de société. Tout ça parce que je n’aime pas perdre… Je ne comprends pas comment il faudrait que je réagisse, c’est normal de vouloir gagner, non ? «
Voilà une bonne question, que Tips va poser à notre expert du jour, Pimpant le paon.
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Bien plus qu’un simple diy, ces adorables marionnettes t’invite à exprimer et observer tes émotions. Chaque jour tu pourras montrer le bonhomme de neige qui correspond le mieux à tes émotions : triste ? Joyeux ? Paisible ? Savoir reconnaître ses émotions » c’est très utile pour mieux vivre avec les autres et trouver ses solutions. Par exemple, si on est en colère et qu’on sait le dire on peut décider de s’isoler un peu…juste le temps d’aller mieux !
Le matériel :
– Du papier de type canson de couleur et blanc
– De la colle
– Des ciseaux
– Un crayon de papier
– Un feutre noir
– Un bâton d’esquimaux ou autre bâtonnet.
– Un couvercle de pot a confiture
On s’y met !
1- Dessinez à l’aide d’un couvercle, 3 cercles dans du Canson blanc ; puis découpez-les. Mettre de côté.
2- Dessinez dans du papier de couleur orange, un triangle pour le nez du bonhomme de neige. Découpez-le et mettez-le de coté.
3- Pour finir choississez une couleur de papier et dessinez-y la lettre Y pour l’écharpe et une forme vague de chapeau. Découpez.
4- Pour l’assemblage, collez les 3 cercles blancs l’un derrière l’autre, puis l’écharpe de couleur, et enfin le chapeau du bonhomme de neige.
5- Avec un crayon noir dessinez le visage du bonhomme, en y intégrant une émotion. Finir par les boutons le long du corps.
6- Collez le bonhomme sur un bâtonnet.
Et voilà ! Le DIY est terminé !
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Vous êtes bien réveillés ? Hummm, vous avez l’air aussi froissés que vos oreillers ! Un peu comme Théo, sept ans, qui nous a écrit ceci :
« Cher Tips, j’en ai marre de me lever tôt pour aller à l’école ! Je suis toujours fatigué et de mauvaise humeur, tu as une idée pour m’aider ? «
Eh bien, Théo, notre expert du jour va te révéler ses secrets pour se lever du bon pied.
Voici Tic-Toc le coq.
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Se satisfaire de ce qu’on a, pas toujours facile. C’est en tout cas ce que nous a écrit Mathias, sept ans. Voilà ce qu’il nous dit :
« Mon papa et ma maman me reprochent de faire la tête, ils disent que je ne sais pas me réjouir de ce que j’ai. Comment tu fais, toi ? «
C’est vrai que, parfois, on a tendance à vouloir toujours plus que ce que l’on a, et ça nous rend un peu grognons.
Tips reçois aujourd’hui une vraie pro ! La vie en rose ça la connaît – avec elle, pas de larmes de crocodile. C’est Belles-Dents le caïman !
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3, 2, 1 Recyclez et rangez !!!
Un diy doublement utile…Qui dit mieux ?
Suivez le tuto en vidéo pour fabriquer vos boîte à crayon monstrueuses !
Matériel
On s’y met !
Et voilà, la boîte à crayon monstrueuse est prête ! Tu peux l’accrocher sur le mur et y ranger tes crayons !
Pour éviter les pertes et confusions à l’école ou à la crèche voici un diy facile pour fabriquer un étiquette afin de personnaliser tous vos petits sacs.
Suivez ce tuto en vidéo !
Matériel
On s’y met !
Manger des insectes, c’est l’avenir ! En attendant de s’y mettre vraiment, voici un goûter très sain qui ravira petits et grands.
Suivez le tuto vidéo pour réaliser ce goûter pas comme les autres !
Les aliments
• Quelques branches de cèleri
• Du fromage blanc, carre frais, du beurre de cacahuète ou d’amande etc…
• Diffèrent fruits & légumes: pomme, kiwi, fraise, framboise, myrtille, mures, tomates etc…
• Des yeux en sucre
Les ustensiles
• Un couteau
• Une poche à douille (optionnelle)
La recette
Pour faire un escargot vous pouvez utiliser une myrtille pour la tête, coller les yeux en sucre avec un peu de fromage. Ajouter une rondelle de kiwi ou de pomme pour la coquille.
Pour faire la chenille utilisez 3 ou 4 mûres à la suite. Pour la tête ajoutez un fruit, puis coller les yeux en sucre.
Et voilà ! Le goûter est prêt à être servie !
Favoriser l’autonomie d’un enfant, sa capacité à faire les choses seul, à résoudre ses problèmes par lui-même est essentiel pour qu’il puisse apprendre à se faire confiance et à mieux affronter les défis de la vie.
Attachement et autonomie
Essentiel à savoir : l’attachement précède l’autonomie. Comme l’explique France Frascalo-Moutinot : le paradoxe est qu’il est nécessaire d’avoir pu vivre une dépendance satisfaisantepour pouvoir devenir vraiment indépendant. Ainsi, l’enfant tout petit qui supporte difficilement d’être séparé peut sembler plus dépendant qu’un autre enfant, alors même que plus tard il arrivera à devenir plus vite autonome.
Ne pas faire à sa place
Pour gagner du temps, il nous arrive souvent de faire les choses à la place de nos enfants, comme les habiller vite fait le matin car cela prendrait une éternité de les laisser faire seuls, ou de céder à un enfant qui préfère demander de l’aide plutôt que de s’embêter. Or l’apprentissage est fait d’essais et d’erreurs, et exige de nous patience et pédagogie : si, sur le moment, on s’imagine gagner du temps, c’est pour en perdre ensuite car ils resteront longtemps dépendants de notre aide…
Astuce
Fermetures faciles, pantalons sans bouton, repérage pied gauche pied droit, etc. optez pour des vêtements adaptés afin de les rendre plus autonomes quand ils sont petits pour ensuite, quand ils grandiront, leur apprendre nouer des lacets, boutonner une chemise,reconnaître un pied droit…
« Parents hélicoptères »
Cette expression* désigne les parents qui, tels un hélicoptère, volent au secours de leur descendance dès que ceux-ci ont un souci. Surimpliqués dans la vie de leurs adolescents, ils n’hésitent pas à prendre des décisions essentielles à leur place, à intervenir en cas de conflit, à résoudre leurs problèmes… Une attitude qui, si elle révèle une volonté de bien faire, s’avère totalement négative, car alors les enfants sont plus susceptibles de se désinvestir de leur scolarité, de décrocher et d’hésiter quant à leur orientation.
« Parents tondeuses »
Plus récente, cette expression, imaginée par une institutrice américaine restée anonyme, désigne les parents qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher leur enfant de faire face à l’adversité, aux difficultés ou à l’échec. Ainsi, au lieu de(les) préparer aux défis, ils tondent les obstacles afin qu’ils n’aient pas à s’y confronter. Une grave erreur selon elle, car en agissant ainsi on ne crée pasune génération d’enfants plus heureux maisune génération qui panique ou s’arrête à la simple idée d’échec. Sa conclusion : si nous voulons que nos enfants réussissent […], nous devons leur apprendre à gérer leurs propres défis, à faire face à l’adversité et à se défendre eux-mêmes.
Astuce : |
Ici, l’estime de soi, l’une des 4 valeurs éducatives des crèches Rigolo Comme La Vie (avec l’empathie, le respect du temps et le vivre-ensemble), se cultive au quotidien. Une notion qui englobe la confiance en soi, mais qui y ajoute l’amour de soi et la vision de soi. Explications et bonnes pratiques partagées par des professionnels de la petite enfance.
LA VISION DE SOI
Avant que d’être une construction interne, la vision que l’on a de soi correspond à la manière dont on se sent perçu par les autres. Elle se construit sur ce que nous renvoie l’environnement de nous-même : les paroles des autres, les critiques, les valorisations… Ce que l’on renvoie au jeune enfant pose ainsi les bases de la vision qu’il aura plus tard de lui-même et qui l’accompagnera toute sa vie. Et dans cette construction les mots ont particulièrement d’importance. C’est pourquoi les professionnels de Rigolo Comme La Vie sont attentifs à bien distinguer le comportement de la personnalité : par exemple, si un enfant frappe un autre enfant, il n’est pas « méchant » pour autant. C’est sa « réaction » qui n’est pas adaptée et il doit donc apprendre à manifester sa colère autrement.
L’AMOUR DE SOI
L’amour de soi est la capacité à s’aimer tel que l’on est et à aimer les autres tels qu’ils sont. Plus nous recevons d’amour, plus nous nous aimons et plus nous pourrons aimer en retour. L’amour de soi se construit au travers des marques de bienveillance de la part de l’entourage, à la fois physiques (gestes tendres, caresses, câlins, douceur de la voix…) et comportementales (écoute, disponibilité, prendre le temps, collaboration…).
LA CONFIANCE EN SOI
C’est le fait de connaître et de croire en son potentiel et en ses qualités. Elle est nourrie par l’encouragement et le soutien. Mais attention à ne pas valoriser l’enfant à outrance, car c’est alors l’effet inverse qui se produira : l’enfant ne fera plus les choses pour lui-même mais pour plaire aux autres et il cherchera la confiance de l’adulte plutôt que la sienne propre.
Les bonnes pratiques mises en place par Rigolo Comme la Vie
Rigolo Comme La Vie Rigolo Comme La Vie est un réseau de crèches, de microcrèches et d’accueil de loisirs. Sa particularité au travers de ses 39 structures ? Développer des innovations sociales au service de l’enfant et sa famille : crèches et liens intergénérationnels, inclusion d’enfants en situation de handicap, accompagnement à la parentalité, sensibilisation aux gestes écocitoyens… Un réseau militant membre de la communauté idkids, qui regroupe les marques Okaïdi, Obaïbi, Jacadi, Oxybul éveil et jeux et N’Joy. |
La confiance en soi se développe dès la plus tendre enfance et se construit en interaction avec l’entourage. Hier, les parents ne considéraient sans doute pas assez leurs enfants ; aujourd’hui, par envie de bien faire, ils sont souvent surprotecteurs. Deux extrêmes qui ne facilitent pas le développement de la confiance en soi : voici les bons réflexes à privilégier !
Laissez-les faire des expériences
En manipulant, en testant, en créant, l’enfant prend confiance en ses gestes, en sa curiosité, en sa capacité à comprendre le monde : acceptez que votre fille de 4 ans arrose les plantes, même s’il vous faut éponger derrière elle…
Encouragez-les à affronter des situations nouvelles
Demander une baguette à la boulangère, descendre la poubelle tout seul, se renseigner sur une activité, planter un clou : inciter les enfants à sortir de leur zone de confort, à vaincre leur timidité, leurs peurs, leur permet de prendre confiance en leur capacité à appréhender l’inconnu.
Valorisez les erreurs
Se tromper est la preuve que l’on essaie, ce n’est qu’une étape vers le succès : cela fait partie intégrante de l’apprentissage. Une évidence à ne pas oublier et à leur expliquer souvent. Comme le disait Churchill : Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.
Pensez à les féliciter
On pense plus facilement à critiquer et à relever ce qui ne va pas qu’à encourager : de la même manière que vous les grondez quand ils se comportent mal, pensez à féliciter vos enfants quand ils sont sages, généreux, gentils, gais, créatifs, habiles, ingénieux, enclins à l’empathie, serviables…
N’aplanissez pas les difficultés
Montrez plutôt à l’enfant qu’une difficulté est une opportunité d’apprentissage. C’est en y faisant face et en voyant qu’il arrive à la surmonter qu’il prendra confiance en lui. Et cela donne du sens à ce qui arrive et à ce que nous faisons. Vivre, ce n’est pas échapper à la tempête, mais danser sous la pluie !
Dites à voix haute le bien que vous pensez d’eux
Votre fille partage ses bonbons avec son petit frère ? Marquez le coup (Tu as partagé avec ton frère, c’est très gentil de ta part) au lieu de vous faire la remarque dans votre tête (Tiens, cette fois-ci, elle a pensé à son petit frère) sans penser à la formuler.
Laissez-les penser par eux-mêmes
Maman, je peux regarder la télévision ? — Qu’en penses-tu, toi ?— Je termine mes devoirs d’abord, et après, je regarde mon dessin animé : à une question qu’ils vous posent, demandez-leur ce que, eux, en pensent. Cela les habitue à se prendre en charge et à s’autonomiser, ce qui favorise le développement de la confiance en soi. Autre vertu : ils seront plus enclins à agir en conséquence.
Apprenez-leur à s’autoévaluer
Et toi, qu’en penses-tu, du rangement de ta chambre ?, Tu trouves que tu es colérique ? : inciter les enfants à s’autoévaluer les aide à développer un référentiel interne au lieu de rester dépendants de l’opinion des autres.
Méfiez-vous des généralités
Tu n’es bon à rien, Tu ne comprends jamais rien, Tu es paresseuse… Ces étiquettes collent à la peau et l’enfant finit par s’y conformer, persuadé de leur véracité. Un être humain n’est pas une seule chose, en toute situation et à tous les instants. Un enfant peut rechigner à faire ses devoirs et montrer une volonté de fer quand il joue au tennis…
Évitez les projections
Comme le dit si bien Isabelle Filliozat*, on peut faire des projets avec les autres, pas sur les autres. Propos qu’elle illustre par l’exemple d’un papa qui force son fils à faire du foot parce qu’il avait adoré cela lorsqu’il avait son âge…
Laissez leurs émotions s’exprimer
Peur, tristesse, colère, jalousie… : si on les garde en soi, surtout lors des premiers mois de vie, elles finissent par oppresser l’enfant et altérer sa confiance en lui. Toute peur ou honte qui n’a pu être reconnue, parce que personne n’a voulu l’entendre, est encore là, prête à se manifester dans les situations ressemblant plus ou moins au déclencheur originel, explique Isabelle Filliozat. Plus d’une semonce assénée à nos enfants, plus d’une querelle cherchée au conjoint sont des tentatives de vengeance de ce qui nous est arrivé petit.
Ne niez pas leurs ressentis
Non, cela ne fait pas mal, Non, ce pull ne pique pas… Comment avoir confiance en notre jugement quand nos sensations ont été niées, quand les autres semblent mieux savoir que nous ce que nous ressentons ?
Ne cachez pas vos émotions
Chagrin, soucis, angoisses : que vous fassiez bonne figure n’empêchera pas votre enfant de sentir que quelque chose ne va pas. Mieux vaut admettre ces émotions devant lui (sans bien sûr en faire votre confident). D’une part parce que son imagination peut l’entraîner dans des contrées autrement plus inquiétantes que la réalité, d’autre part parce que ne pas faire coïncider ce qu’il ressent avec ce qu’il voit de vous peut l’amener à ne plus faire confiance à ses ressentis. Enfin, intégrer que les problèmes vont et viennent et font partie de la vie, et, lui permettra de savoir aller de l’avant et de ne pas se décourager face aux difficultés.
Avec Maëva Bambi, alias Bliss Cocotte sur son compte Instagram, rien n’est ordinaire ! Ni sa maison – un vieux pigeonnier plein de charme qui abrite 6 poules et 2 chats (mais point de pigeons) -, ni son mari, architecte franco-vénézualien, ni son amour démesuré des couleurs (son compte insta est un vrai arc-en-ciel), ni la couleur de cheveux de ses enfants (un brun de 7 ans, un roux de 3 ans et une petite blonde de 1 an) ! Institutrice en maternelle, elle en connaît un morceau sur la question de la confiance en soi. Elle partage avec nous ses réflexions sur ce sujet et son quotidien en images…
Enfant, vous a-t-on donné confiance en vous ?
Oui, mes parents ont toujours eu une éducation bienveillante (ce qui était plus rare dans les années 80) et m’ont laissé une grande part de liberté. Je garde de très beaux souvenirs de mon enfance et c’est pour moi un socle aujourd’hui. Je restais des heures à imaginer des jeux et quand je faisais des projets plus ou moins fous, mes parents me laissaient carte blanche ! Quand j’eus une dizaine d’années, je me souviens avoir imaginé faire un resto à la maison : j’avais dessiné les menus, ils m’avaient emmenée faire les courses, j’avais cuisiné, puis ils avaient invité des amis à dîner… C’était pareil pour tout : mon papa m’avait aidée à construire un lit que j’avais imaginé et dessiné, il m’avait appris à coudre pour que je puisse me faire des vêtements… Et, d’un autre côté, ils travaillaient beaucoup et n’ont jamais vérifié mes devoirs, ce qui ne m’a pas empêchée d’être studieuse à l’école. Ils avaient juste confiance en moi !
En tant qu’institutrice de maternelle, est-ce un aspect important dans l’approche que vous avez avec les enfants de votre classe ?
J’essaie, en tout cas. En tant qu’adulte, nous avons souvent tendance à vouloir faire à la place des enfants, pour aller plus vite ou pour éviter qu’ils ne cassent les choses ou se blessent, mais on ne leur rend pas service. J’ai été formée à la pédagogie Montessori, qui prône l’autonomie des enfants. Dans ma classe, mes élèves apprennent à devenir autonomes dans de nombreuses tâches, comme dans une minisociété. Je leur donne beaucoup de responsabilités et ils sont capables de faire beaucoup plus de choses qu’on ne le pense. Ils me surprennent au quotidien !
La confiance en soi est-elle importante dans l’éducation que vous donnez à vos enfants ?
Complètement ! J’essaie comme je peux d’offrir ce bagage précieux à mes enfants. Je sais que c’est ce qui les aidera à mener n’importe quel projet dans leur vie. Après, c’est facile à dire mais ce n’est pas évident de le transformer en actes. Je tâtonne, je fais des essais, parfois je me trompe…
Quels sont pour vous les ingrédients de la confiance en soi ?
Une bonne dose de liberté, quelques cuillerées d’autonomie, une bonne quantité de responsabilités et surtout beaucoup de temps pour les accompagner…
Laissez-vous beaucoup d’autonomie à vos enfants ?
Oui, j’essaie au maximum. La déformation professionnelle m’incite à tout baliser dans la maison pour les rendre le plus autonomes possible : la vaisselle à leur hauteur pour qu’ils mettent le couvert, des étiquettes avec des photos sur les différentes poubelles, des dessins sur les tiroirs de leur commode pour choisir leurs vêtements, des tableaux de l’emploi du temps de la matinée ou de la soirée… c’est presque maladif !
Avez-vous tendance à les surprotéger ?
Jusque-là, j’aurais dit pas trop… Mais nous avons fait deux passages aux urgences pédiatriques en 3 mois pour mon cadet et j’avoue que, depuis, je suis un peu plus sur leur dos. J’essaie de me rassurer en me disant que les accidents font aussi partie de la vie et qu’on ne peut pas les protéger de tout, cela les empêcherait de vivre.
Avez-vous des projets pour eux ?
Non, aucun, à part celui qu’ils soient heureux.
Allez jeter un oeil sur son compte : @blisscocotte