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Comment donner son avis pour être entendu

Ecoutez Top Tips, l’émission qui  révèle votre tip top attitude !

Aujourd’hui, Tips répond à Nathan, qui nous écrit ceci :

« Je n’arrive jamais à donner mon avis. Dans ma famille, personne ne m’écoute. Et en plus, quand je dis ce que je pense, on me reproche d’être trop direct… Comment faire pour être mieux compris ? »

Pauvre Nathan, on dirait que tu as bien du mal à t’exprimer ! Notre expert devrait pouvoir t’aider : c’est Haut-Parleur le singe hurleur !

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Comment se comporter face aux impolis

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À la rédaction, Tips a reçu une lettre intéressante de Ryan, huit ans, qui dit ceci :

 » On me demande toujours d’être poli, mais il y a plein d’adultes qui ne le sont pas ! La boulangère laisse passer tous les adultes avant moi et, quand je tiens la porte au voisin, il ne dit pas merci… Ce n’est pas juste ! »

C’est vrai que ce n’est pas juste, Ryan ! Alors comment réagir quand quelqu’un est impoli ? Tips en parle avec notre expert, un vrai gentleman, Bellot le manchot.

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Comment demander de l’aide

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Pas toujours facile d’appeler au secours. Et pourtant parfois c’est très important de savoir le faire. Notre expert Qui-Vive le suricate nous en dit plus.

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Comment cultiver la mémoire de sa famille

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Nous avons reçu plein de lettres intéressantes à la rédaction, et celle de Lola, sept ans, a retenu l’attention de Tips. Elle explique ceci :

 » Tous les week-ends, je dois aller voir mon arrière-grand-mère qui est très vieille, et je m’ennuie beaucoup. Je ne comprends pas pourquoi mon papa m’y oblige. « 

Eh bien, Lola, c’est une question intéressante et, pour te répondre, Tips a trouvé une vraie spécialiste : Mémo l’éléphante. Sa très grande mémoire va lui permettre de t’expliquer pourquoi c’est important de conserver des liens avec les personnes âgées.

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Comment répondre aux méchants

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Aujourd’hui, Tips répond à Mila qui lui écrit ceci :

« Dans la cour de l’école, il y a des enfants très méchants. Ils n’arrêtent pas de nous embêter, mes copines et moi. Peux-tu nous aider ? »

Oh, qu’ils sont agaçants, ces méchants ! Mais qu’est-ce qui peut bien les pousser à être si mauvais ? Comment faire face aux méchants et ne pas céder à leurs menaces ?

On en parle  avec Dents-Douces la louve.

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Comment protéger son corps

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Savoir se protéger, c’est absolument indispensable ! Certaines parties de votre corps n’appartiennent qu’à vous et personne n’a le droit d’y toucher.

Tips a invité aujourd’hui Philo la tortue. Cette experte a plus d’un tour dans sa carapace et vous explique comment bien vous protéger !

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Comment perdre avec panache ?

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Les mauvais perdants, levez le doigt ! Allez, allez… Pas facile de perdre et de garder le sourire, hein ?  C’est ce que nous écrit Anna, qui a huit ans :

« Chère Tips, j’en ai un peu marre qu’on me traite de mauvaise joueuse quand je perds aux jeux de société. Tout ça parce que je n’aime pas perdre… Je ne comprends pas comment il faudrait que je réagisse, c’est normal de vouloir gagner, non ? « 

Voilà une bonne question, que Tips va poser à notre expert du jour, Pimpant le paon.

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Les bonhommes de neige émotifs

Bien plus qu’un simple diy, ces adorables marionnettes t’invite à exprimer et observer tes émotions. Chaque jour tu pourras montrer le bonhomme de neige qui correspond le mieux à tes émotions :  triste ?  Joyeux ? Paisible ? Savoir reconnaître ses émotions  » c’est très utile pour mieux vivre avec les autres et trouver ses solutions. Par exemple, si on est en colère et qu’on sait le dire on peut décider de s’isoler un peu…juste le temps d’aller mieux !

Le matériel :
– Du papier de type canson de couleur et blanc
– De la colle
– Des ciseaux
– Un crayon de papier
– Un feutre noir
– Un bâton d’esquimaux  ou autre bâtonnet.
– Un couvercle de pot a confiture

On s’y met !
1- Dessinez à l’aide d’un couvercle, 3 cercles dans du Canson blanc ; puis découpez-les. Mettre de côté.
2- Dessinez dans du papier de couleur orange, un triangle pour le nez du bonhomme de neige. Découpez-le et mettez-le de coté.
3- Pour finir choississez une couleur de papier et dessinez-y la lettre Y pour l’écharpe et une forme vague de chapeau. Découpez.
4- Pour l’assemblage, collez les 3 cercles blancs l’un derrière l’autre, puis l’écharpe de couleur, et enfin le chapeau du bonhomme de neige.
5- Avec un crayon noir dessinez le visage du bonhomme, en y intégrant une émotion. Finir par les boutons le long du corps.
6- Collez le bonhomme sur un bâtonnet.

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Et voilà ! Le DIY est terminé !

Comment se lever du bon pied

Ecoutez Top Tips, l’émission qui  révèle votre tip top attitude !

Vous êtes bien réveillés ? Hummm, vous avez l’air aussi froissés que vos oreillers ! Un peu comme Théo, sept ans,  qui nous a écrit ceci :

« Cher Tips, j’en ai marre de me lever tôt pour aller à l’école ! Je suis toujours fatigué et de mauvaise humeur, tu as une idée pour m’aider ? « 

Eh bien, Théo, notre expert du jour va te révéler ses secrets pour se lever du bon pied.
Voici Tic-Toc le coq.

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Comment croquer la vie à pleines dents

1Ecoutez Top Tips, l’émission qui  révèle votre tip top attitude !

Se satisfaire de ce qu’on a, pas toujours facile. C’est en tout cas ce que nous a écrit Mathias, sept ans. Voilà ce qu’il nous dit :

« Mon papa et ma maman me reprochent de faire la tête, ils disent que je ne sais pas me réjouir de ce que j’ai. Comment tu fais, toi ? « 

C’est vrai que, parfois, on a tendance à vouloir toujours plus que ce que l’on a, et ça nous rend un peu grognons.

Tips reçois aujourd’hui une vraie pro ! La vie en rose ça la connaît – avec elle, pas de larmes de crocodile. C’est Belles-Dents le caïman !

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Comment aider les enfants à dépasser l’échec ?

Éducateur, Marc Litière accompagne les enfants en proie à des difficultés scolaires ou motrices. Dans son ouvrage Maman, j’y arriverai jamais ! ,il rappelle les clés essentielles pour remotiver les enfants et les aider à dépasser leurs difficultés.

Que se cache-t-il derrière la phrase « Je ne sais pas le faire » ?

MARC LITIÈRE : Plusieurs choses ! Il y a le Je ne sais pas le faire, car je ne veux pas le faire, en guise d’excuse pour éviter l’effort ; le Je ne sais pas le faire, car je n’ose pas le faire, lié à des échecs passés et à la peur d’échouer à nouveau ; le Je ne sais pas le faire, car je ne sais pas encore le faire, signifiant que l’enfant n’a pas tous les outils en main pour le faire ; le Je ne sais le faire, car je ne sais pas le faire correctement, en lien avec une attente d’excellence de l’entourage, et le Je ne sais pas le faire, car je ne sais vraiment pas le faire (et je ne saurai jamais le faire), qui révèle qu’il n’a pas les capacités physiques ou cognitives pour réaliser une tâche. Il est primordial, avant d’aider l’enfant, de comprendre ce qu’il veut dire exactement signifie pour lui apporter une réponse adéquate.

 

Comment aider nos enfants ?
M.L. : Dans les 2eet 3ecas, en générant une spirale positive. Par exemple en décomposant la tâche à accomplir en plusieurs parties : l’obstacle paraîtra alors moins infranchissable et, en réussissant étape après étape, l’enfant prendra confiance en lui, ou encore en la simplifiant, puis en en augmentant la difficulté. Et surtout en expliquant que la peur de l’échec et l’impuissance font partie de la vie de tous les jours et que l’on a le droit d’échouer, que l’échec est nécessaire à tout apprentissage !

 

Et dans les 4eet 5ecas ?
M.L.
 : De plus en plus d’enfants n’arrivent plus à répondre aux attentes de leur entourage. Nous devons accepter que nos enfants ne se développent pas tous de la même manière : la plupart des enfants savent bien faire certaines choses et y excellent, tandis qu’il y a des domaines où ils rencontrent des difficultés. Un être humain ne sait pas tout faire et ce n’est pas nécessaire !

 

En quoi la réaction de l’entourage est-elle essentielle face à l’échec ?

M.L. : Les parents ont souvent l’habitude de ne leur faire des remarques que lorsque quelque chose ne va pas… or la répétition de résultats négatifs nuit à la confiance en soi. Pour aider l’enfant à sortir de l’échec, il est toujours, et partout, important de faire des remarques constructives et bienveillantes et de transformer ces vécus en positif.

 

C’est-à-dire ?

M.L. : Un enfant apprend davantage par solidarité : il faut lui présenter un miroir de lui-même qui ne reflète pas que les aspects négatifs. Si, par exemple, un enfant ne sait pas bien calculer, regardez tout ce qu’il sait faire : c’est un bon camarade de jeu, il est doué pour le sport, il a des capacités de meneur, il participe aux tâches ménagères… Il faut lui montrer que son problème de calcul n’est qu’un petit aspect de lui-même, sans pour autant, surtout, le dédouaner des efforts à faire.

 

Si vous voulez que les enfants s’améliorent, faites-en sorte qu’ils entendent que vous dites du bien d’eux. Haim Ginott

 

 

Maman, j'y arriverai jamais ! Maman, j’y arriverai jamais ! – Face à la peur de l’échec, comment redonner confiance à votre enfant, Marc Litière et Hélène Van Kerckhove, 25€, De Boeck.

4 attitudes à adopter pour cultiver l’autonomie de ses enfants

Favoriser l’autonomie d’un enfant, sa capacité à faire les choses seul, à résoudre ses problèmes par lui-même est essentiel pour qu’il puisse apprendre à se faire confiance et à mieux affronter les défis de la vie.

 

Attachement et autonomie

Essentiel à savoir : l’attachement précède l’autonomie. Comme l’explique France Frascalo-Moutinot : le paradoxe est qu’il est nécessaire d’avoir pu vivre une dépendance satisfaisantepour pouvoir devenir vraiment indépendant. Ainsi, l’enfant tout petit qui supporte difficilement d’être séparé peut sembler plus dépendant qu’un autre enfant, alors même que plus tard il arrivera à devenir plus vite autonome.

 

Ne pas faire à sa place

Pour gagner du temps, il nous arrive souvent de faire les choses à la place de nos enfants, comme les habiller vite fait le matin car cela prendrait une éternité de les laisser faire seuls, ou de céder à un enfant qui préfère demander de l’aide plutôt que de s’embêter. Or l’apprentissage est fait d’essais et d’erreurs, et exige de nous patience et pédagogie : si, sur le moment, on s’imagine gagner du temps, c’est pour en perdre ensuite car ils resteront longtemps dépendants de notre aide…
Astuce

Fermetures faciles, pantalons sans bouton, repérage pied gauche pied droit, etc. optez pour des vêtements adaptés afin de les rendre plus autonomes quand ils sont petits pour ensuite, quand ils grandiront, leur apprendre nouer des lacets, boutonner une chemise,reconnaître un pied droit…

 

« Parents hélicoptères »

Cette expression* désigne les parents qui, tels un hélicoptère, volent au secours de leur descendance dès que ceux-ci ont un souci. Surimpliqués dans la vie de leurs adolescents, ils n’hésitent pas à prendre des décisions essentielles à leur place, à intervenir en cas de conflit, à résoudre leurs problèmes… Une attitude qui, si elle révèle une volonté de bien faire, s’avère totalement négative, car alors les enfants sont plus susceptibles de se désinvestir de leur scolarité, de décrocher et d’hésiter quant à leur orientation.

« Parents tondeuses »

Plus récente, cette expression, imaginée par une institutrice américaine restée anonyme, désigne les parents qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher leur enfant de faire face à l’adversité, aux difficultés ou à l’échec. Ainsi, au lieu de(les) préparer aux défis, ils tondent les obstacles afin qu’ils n’aient pas à s’y confronter. Une grave erreur selon elle, car en agissant ainsi on ne crée pasune génération d’enfants plus heureux maisune génération qui panique ou s’arrête à la simple idée d’échec. Sa conclusion : si nous voulons que nos enfants réussissent […], nous devons leur apprendre à gérer leurs propres défis, à faire face à l’adversité et à se défendre eux-mêmes.

 Astuce :
Fermetures faciles, pantalons sans bouton, repérage pied gauche pied droit, etc. Optez pour des vêtements adaptés afin de rendre vos enfants plus autonomes quand ils sont petits ensuite, quand ils grandiront, leur apprendre, boutonner une chemise, reconnaître leur pied droit…

 

 

« Chaque aide inutile est un obstacle à grandir. »
Maria Montessori

 

 

* Issue d’une étude menée aux USA auprès de 483 étudiants en échec scolaire.
** www.weareteachers.com/lawnmower-parents/

Une petite histoire qui montre que faire des expériences booste la confiance en soi

Une petite histoire vaut mieux qu’une grande leçon… voici l’histoire de la bouteille de lait :

 

Pouvoir explorer le monde physique, en se livrant à des expériences, est essentiel à l’enfant pour le maintien de sa curiosité innée et pour renforcer son sentiment de maîtrise, ingrédient de la confiance en soi. Benjamin Franklin (inventeur du paratonnerre) – ou était-ce Thomas Edison (inventeur de l’électricité) ? – raconte qu’enfant il avait renversé une bouteille de lait et qu’il avait fait des dessins en étirant par endroits la flaque de lait sur le carrelage. Sa mère, l’ayant surpris, s’était accroupie à côté de lui et avait participé à son jeu. Ensemble, ils avaient admiré leur œuvre. Puis sa mère lui avait expliqué que le lait était précieux, qu’il ne fallait pas le gaspiller, et que cette expérience ne devait donc pas être reproduite.

* Extrait tiré du guide Comment aider votre enfant à avoir confiance en lui ?, de France Frascarolo-Moutinot, 19€, De Boeck.

 Vous avez envie de lire encore un peu ? Découvrez l’histoire du chauffeur de taxi juste ici

13 idées pour booster la confiance de nos enfants

La confiance en soi se développe dès la plus tendre enfance et se construit en interaction avec l’entourage. Hier, les parents ne considéraient sans doute pas assez leurs enfants ; aujourd’hui, par envie de bien faire, ils sont souvent surprotecteurs. Deux extrêmes qui ne facilitent pas le développement de la confiance en soi : voici les bons réflexes à privilégier !

Laissez-les faire des expériences
En manipulant, en testant, en créant, l’enfant prend confiance en ses gestes, en sa curiosité, en sa capacité à comprendre le monde : acceptez que votre fille de 4 ans arrose les plantes, même s’il vous faut éponger derrière elle…

 

Encouragez-les à affronter des situations nouvelles
Demander une baguette à la boulangère, descendre la poubelle tout seul, se renseigner sur une activité, planter un clou : inciter les enfants à sortir de leur zone de confort, à vaincre leur timidité, leurs peurs, leur permet de prendre confiance en leur capacité à appréhender l’inconnu.

 

Valorisez les erreurs
Se tromper est la preuve que l’on essaie, ce n’est qu’une étape vers le succès : cela fait partie intégrante de l’apprentissage. Une évidence à ne pas oublier et à leur expliquer souvent. Comme le disait Churchill : Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.

 

Pensez à les féliciter
On pense plus facilement à critiquer et à relever ce qui ne va pas qu’à encourager : de la même manière que vous les grondez quand ils se comportent mal, pensez à féliciter vos enfants quand ils sont sages, généreux, gentils, gais, créatifs, habiles, ingénieux, enclins à l’empathie, serviables…

 

N’aplanissez pas les difficultés
Montrez plutôt à l’enfant qu’une difficulté est une opportunité d’apprentissage. C’est en y faisant face et en voyant qu’il arrive à la surmonter qu’il prendra confiance en lui. Et cela donne du sens à ce qui arrive et à ce que nous faisons. Vivre, ce n’est pas échapper à la tempête, mais danser sous la pluie !

 

Dites à voix haute le bien que vous pensez d’eux
Votre fille partage ses bonbons avec son petit frère ? Marquez le coup (Tu as partagé avec ton frère, c’est très gentil de ta part) au lieu de vous faire la remarque dans votre tête (Tiens, cette fois-ci, elle a pensé à son petit frère) sans penser à la formuler.

 

Laissez-les penser par eux-mêmes
Maman, je peux regarder la télévision ?  — Qu’en penses-tu, toi ?Je termine mes devoirs d’abord, et après, je regarde mon dessin animé : à une question qu’ils vous posent, demandez-leur ce que, eux, en pensent. Cela les habitue à se prendre en charge et à s’autonomiser, ce qui favorise le développement de la confiance en soi. Autre vertu : ils seront plus enclins à agir en conséquence.

 

Apprenez-leur à s’autoévaluer
Et toi, qu’en penses-tu, du rangement de ta chambre ?, Tu trouves que tu es colérique ? : inciter les enfants à s’autoévaluer les aide à développer un référentiel interne au lieu de rester dépendants de l’opinion des autres.

 

Méfiez-vous des généralités
Tu n’es bon à rien, Tu ne comprends jamais rien, Tu es paresseuse… Ces étiquettes collent à la peau et l’enfant finit par s’y conformer, persuadé de leur véracité. Un être humain n’est pas une seule chose, en toute situation et à tous les instants. Un enfant peut rechigner à faire ses devoirs et montrer une volonté de fer quand il joue au tennis…

Évitez les projections
Comme le dit si bien Isabelle Filliozat*, on peut faire des projets avec les autres, pas sur les autres. Propos qu’elle illustre par l’exemple d’un papa qui force son fils à faire du foot parce qu’il avait adoré cela lorsqu’il avait son âge…

Laissez leurs émotions s’exprimer
Peur, tristesse, colère, jalousie… : si on les garde en soi, surtout lors des premiers mois de vie, elles finissent par oppresser l’enfant et altérer sa confiance en lui. Toute peur ou honte qui n’a pu être reconnue, parce que personne n’a voulu l’entendre, est encore là, prête à se manifester dans les situations ressemblant plus ou moins au déclencheur originel, explique Isabelle Filliozat. Plus d’une semonce assénée à nos enfants, plus d’une querelle cherchée au conjoint sont des tentatives de vengeance de ce qui nous est arrivé petit.

 

Ne niez pas leurs ressentis
Non, cela ne fait pas mal, Non, ce pull ne pique pas… Comment avoir confiance en notre jugement quand nos sensations ont été niées, quand les autres semblent mieux savoir que nous ce que nous ressentons ?

Ne cachez pas vos émotions
Chagrin, soucis, angoisses : que vous fassiez bonne figure n’empêchera pas votre enfant de sentir que quelque chose ne va pas. Mieux vaut admettre ces émotions devant lui (sans bien sûr en faire votre confident). D’une part parce que son imagination peut l’entraîner dans des contrées autrement plus inquiétantes que la réalité, d’autre part parce que ne pas faire coïncider ce qu’il ressent avec ce qu’il voit de vous peut l’amener à ne plus faire confiance à ses ressentis. Enfin, intégrer que les problèmes vont et viennent et font partie de la vie, et, lui permettra de savoir aller de l’avant et de ne pas se décourager face aux difficultés.

 

Une petite histoire qui booste la confiance

Une petite histoire vaut mieux qu’une grande leçon…  voici celle du chauffeur de taxi 

 

Il y a une catégorie de gestes ou de paroles qui peuvent heurter les enfants : les remarques désobligeantes d’inconnus. Apprendre à nos enfants à voir ce qu’il se cache derrière leur servira toute leur vie pour ne pas se laisser atteindre par des attitudes offensantes. Voici une histoire d’un anonyme qui circule sur Internet.

 

« Un jour, j’ai sauté dans un taxi et nous sommes partis pour l’aéroport. Nous roulions dans la file de droite quand soudain une voiture est sortie d’un parking juste devant nous. Le chauffeur de taxi a réussi de justesse à l’éviter. Le chauffard s’est mis à nous insulter. Le chauffeur de taxi a juste souri et fait un geste amical. Et il était vraiment amical. Alors je lui ai demandé : “Pourquoi avez-vous fait ça ? Ce type a failli démolir votre voiture et nous envoyer à l’hôpital ! ” C’est alors que mon chauffeur de taxi m’a appris ce que j’appelle maintenant “la loi du camion-poubelle.

 

Il m’a expliqué que beaucoup de personnes sont comme des camions-poubelles. Elles se baladent pleines de détritus, de frustration, de colère et de déception. Comme les détritus débordent, elles ont besoin de place pour les décharger et de temps en temps elles les déversent sur nous. Ne le prenez pas personnellement. Souriez-leur, saluez-les, souhaitez-leur du bien et continuez votre route. »

La confiance se cultive en famille [Témoignage]

Avec Maëva Bambi, alias Bliss Cocotte sur son compte Instagram, rien n’est ordinaire ! Ni sa maison – un vieux pigeonnier plein de charme qui abrite 6 poules et 2 chats (mais point de pigeons) -, ni son mari, architecte franco-vénézualien, ni son amour démesuré des couleurs (son compte insta est un vrai arc-en-ciel), ni la couleur de cheveux de ses enfants (un brun de 7 ans, un roux de 3 ans et une petite blonde de 1 an) ! Institutrice en maternelle, elle en connaît un morceau sur la question de la confiance en soi. Elle partage avec nous ses réflexions sur ce sujet et son quotidien en images…

Enfant, vous a-t-on donné confiance en vous ?

Oui, mes parents ont toujours eu une éducation bienveillante (ce qui était plus rare dans les années 80) et m’ont laissé une grande part de liberté. Je garde de très beaux souvenirs de mon enfance et c’est pour moi un socle aujourd’hui. Je restais des heures à imaginer des jeux et quand je faisais des projets plus ou moins fous, mes parents me laissaient carte blanche ! Quand j’eus une dizaine d’années, je me souviens avoir imaginé faire un resto à la maison : j’avais dessiné les menus, ils m’avaient emmenée faire les courses, j’avais cuisiné, puis ils avaient invité des amis à dîner… C’était pareil pour tout : mon papa m’avait aidée à construire un lit que j’avais imaginé et dessiné, il m’avait appris à coudre pour que je puisse me faire des vêtements… Et, d’un autre côté, ils travaillaient beaucoup et n’ont jamais vérifié mes devoirs, ce qui ne m’a pas empêchée d’être studieuse à l’école. Ils avaient juste confiance en moi !

 

En tant qu’institutrice de maternelle, est-ce un aspect important dans l’approche que vous avez avec les enfants de votre classe ?

J’essaie, en tout cas. En tant qu’adulte, nous avons souvent tendance à vouloir faire à la place des enfants, pour aller plus vite ou pour éviter qu’ils ne cassent les choses ou se blessent, mais on ne leur rend pas service. J’ai été formée à la pédagogie Montessori, qui prône l’autonomie des enfants. Dans ma classe, mes élèves apprennent à devenir autonomes dans de nombreuses tâches, comme dans une minisociété. Je leur donne beaucoup de responsabilités et ils sont capables de faire beaucoup plus de choses qu’on ne le pense. Ils me surprennent au quotidien !

 

La confiance en soi est-elle importante dans l’éducation que vous donnez à vos enfants ?

Complètement ! J’essaie comme je peux d’offrir ce bagage précieux à mes enfants. Je sais que c’est ce qui les aidera à mener n’importe quel projet dans leur vie. Après, c’est facile à dire mais ce n’est pas évident de le transformer en actes. Je tâtonne, je fais des essais, parfois je me trompe…

 

Quels sont pour vous les ingrédients de la confiance en soi ?

Une bonne dose de liberté, quelques cuillerées d’autonomie, une bonne quantité de responsabilités et surtout beaucoup de temps pour les accompagner…

 

Laissez-vous beaucoup d’autonomie à vos enfants ?

Oui, j’essaie au maximum. La déformation professionnelle m’incite à tout baliser dans la maison pour les rendre le plus autonomes possible : la vaisselle à leur hauteur pour qu’ils mettent le couvert, des étiquettes avec des photos sur les différentes poubelles, des dessins sur les tiroirs de leur commode pour choisir leurs vêtements, des tableaux de l’emploi du temps de la matinée ou de la soirée… c’est presque maladif !

 

Avez-vous tendance à les surprotéger ?

Jusque-là, j’aurais dit pas trop… Mais nous avons fait deux passages aux urgences pédiatriques en 3 mois pour mon cadet et j’avoue que, depuis, je suis un peu plus sur leur dos. J’essaie de me rassurer en me disant que les accidents font aussi partie de la vie et qu’on ne peut pas les protéger de tout, cela les empêcherait de vivre.

 

Avez-vous des projets pour eux ?

Non, aucun, à part celui qu’ils soient heureux.

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Allez jeter un oeil sur son compte : @blisscocotte

 

La confiance en soi, c’est quoi ?

Docteure en psychologie, France Frascarolo-Moutinot codirigeait jusqu’à sa retraite, l’unité de recherche sur les interactions familiales au Centre d’Étude de la Famille (CEF), à Lausanne, en Suisse. Dans son livre Comment aider votre enfant à avoir confiance en lui ?, elle explique ce que confiance en soi signifie. Un décryptage essentiel pour savoir comment accompagner nos enfants.

 

Qu’entend-on par « confiance en soi », exactement ?
F.F.-M. : La confiance en soi (littéralement avoir foi en soi ) n’est pas monolithe. Ce n’est pas une seule croyance, mais trois domaines de croyance.

 

C’est-à-dire ?
F.F.-M. : Il y a d’abord la confiance en ce que l’on est, liée à l’acceptation de notre personne, à la place qui nous est attribuée dans notre famille et notre entourage. Elle vient notamment de notre sentiment d’avoir été et d’être aimé.e, d’avoir de l’importance et de la valeur pour nos proches, d’être reconnu.e, écouté.e, respecté.e et pris.e en considération.

 

Et la deuxième ?
F.F.-M. : Il s’agit de la confiance en ce que nous pouvons. Elle est liée à nos compétences (intellectuelles, motrices, sociales, manuelles, etc.), à l’ensemble de nos acquisitions et de nos réalisations.

 

Et enfin ?
F.F.-M. : C’est la confiance en ce que nous voulons. Elle dépend de la manière dont nos envies et nos désirs ont été reçus. Ainsi, par exemple : puis-je m’accorder le droit de choisir tel ou tel métier, de déployer mes ailes, ou dois-je ne pas m’écouter pour « ne pas faire de peine » à mes parents ?

 

La confiance en soi peut-elle être confondue avec trop d’ego ?
F.F.-M. : Non ! Avoir confiance en soi n’implique nullement un quelconque nombrilisme. C’est au contraire un ingrédient indispensable pour se sentir suffisamment libre d’agir, d’aller à la rencontre des autres, de défendre ses idées, de faire preuve de courage. Si l’on ne s’apprécie pas suffisamment soi-même, on attendra des autres qu’ils le fassent et nous accordent reconnaissance et amour. Dès lors, on entrera dans un cercle vicieux d’attentes, avec son cortège de déceptions, de pressions et de retraits.

 

Comment se développe-t-elle chez l’enfant ?
F.F.-M. : La confiance en soi commence à se construire dès la naissance. Les premières expériences du nourrisson quant à la satisfaction de ses besoins, surtout si elles se perpétuent, sont fondatrices. Elles restent physiologiquement ancrées en lui et influenceront les croyances que le jeune enfant adoptera : mon entourage prend soin de moi, la vie est agréable, j’ai un certain pourvoir, etc., ou, à l’inverse, le monde est hostile, je suis impuissant, je n’ai pas ma place sur terre…

 

 

Quels sont ces besoins du nourrisson dont vous parlez ?
F.F.-M. : L’être humain est profondément social : un bébé recherche le contact dès sa naissance ! Pour grandir, il est essentiel que non seulement ses besoins physiologiques (nourriture, sommeil, activités et soins) soient comblés, mais aussi qu’il puisse interagir avec les personnes qui l’entourent.

 

C’est-à-dire ?
F.F.-M. : Les regards positifs et bienveillants qu’il reçoit sont des stimuli vitaux pour sa croissance. Si nous lui manifestons notre plaisir à interagir, si nous lui accordons des temps de parole en lui laissant « un temps pour répondre », nous lui donnons des messages sur son rôle, sa place, sa valeur. Cela consolidera et renforcera sa confiance en lui.

DefinitionComment aider votre enfant à avoir confiance en lui ? France Frascarolo-Moutinot, 19€, De Boeck.


C’est la manière dont on est regardé qui détermine celle dont on va se percevoir,
Denis Marquet, philosophe et thérapeute.

Top 5 des livres pour vous aider à booster leur confiance en eux

C’est parfois difficile d’avoir confiance en soi… pour atteindre cet objectif en douceur, notre top 5 des livres conseillés par les parents pour que les enfants gagnent en confiance en eux !

 

 

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