Vous êtes une famille préoccupée par l’environnement ? Vos enfants détestent l’idée que des arbres soient coupés pour leurs besoins de papier ? Faites-le savoir ! Désormais offrez vos cadeaux…sans papier !
Et pour que ce soit tout de même joli et préserver la surprise, il y a une solution : le furoshiki.
Suivez ce tuto en vidéo !
Le matériel
-Un cadeau (bein oui, quand même !)
-Un foulard
et c’est tout !
Pliage n°2 : Pour les objets aux formes plus complexes
1. Déplie le foulard en losange, place le cadeau au milieu.
2. Noue les coins opposés du foulard entres eux.
3. Et voilà, le cadeau est prêt, tu peux facilement le porter avec les hanses que tu as nouées !
Simple, jolie, écologique, le furoshiki c’est la bonne idée du cadeau deux en un !
Un diy spécial pour les petits écolos !
Les enfants, au boulot ! Vous allez fabriquer facilement une éponge tisée. Pourquoi ? Parce que fabriquée sans résine et sans colle elle sera bien moins polluante que les éponges du commerce et en plus elle est fabriquée avec un T-Shirt recyclé (trop petit ou trop abîmé) …Bref, quand on est une famille préoccupée par l’environnement, on remonte ses manches et on tisse !
Suivez le tuto en vidéo !
On s’y met !
Petite astuce : en variant la taille de votre planche à clous vous pouvez réaliser des Tawashi de différents formats.
Facile à réaliser, efficace et écologique, le Tawashi va devenir indispensable à toute la famille !
Triez-vous les piles chez vous ? Non ? Vous n’êtes pas les seuls.
Mais 7 habitants de la région parisienne sur 10 le font déjà (contre 83 % dans le reste de la France). Et pourquoi pas vous ?
D’après la dernière étude* de la filière de recyclage des piles et batteries, en moyenne, un foyer français détient 106 piles et petites batteries, dont 10 % sont usagées et en attente d’être recyclées. Oui, c’est énorme !
La filière de recyclage des piles et batteries souhaite faire de Paris une bonne élève en matière de tri, de collecte et de recyclage.
Elle saisit donc l’occasion de la « Semaine Européenne du Recyclage des Piles » du 25 novembre 2019 au 24 février 2020 pour lancer le Défi Piles Écoles.
Il s’agit du plus grand concours de collecte jamais réalisé dans les écoles primaires parisiennes. Les 450 établissements de la capitale et leurs 170 000 élèves sont invités à rapporter les piles et petites batteries usagées qui dorment dans leur foyer. Objectif : la collecte de 50 tonnes de ces matériaux usagés, soit 2 millions de piles.
Si vos enfants participent à la collecte pourquoi ne pas poursuivre avec eux tout au long de l’année ? Et s’ils n’y participent pas, pourquoi ne pas aller proposer la même initiative à leur école où que vous viviez ?
A vous de jouer !
*« Les français et le recyclage des piles et des batteries », Screlec-Corepile 2018
Il n’y a pas à dire, ils sont vraiment cool ces petits bus scolaires à énergie humaine !
Voilà 3 ans, que la société S’Cool Bus emmène tous les matins les enfants de l’agglomération Seine-Eure à l’école et les ramène chez eux le soir.
Né aux Pays-bas, ce vélo collectif est un nouveau moyen de locomotion ludique, écologique. Les enfants par groupe de huit doivent pédaler ensemble, ils font du sport, développent confiance et solidarité et apprennent le code de la route !
Et si vous proposiez la solution à votre collectivité ? A vous de jouer !
Bientôt les élections de délégués, et cette année, il y a du nouveau !
Fin aout, lors de sa traditionnelle conférence de presse de rentrée scolaire, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé la généralisation du statut d’éco-délégué dans les collèges et lycées. Ils étaient déjà une centaine l’an dernier, désormais chaque classe aura le sien !
Les éco-délégués sont des élèves, ambassadeurs de l’environnement et du développement durable auprès de leurs camarades de classe.
«Nous ne sommes plus un mammouth, nous sommes un peuple de colibris » a assuré le ministre en référence au mouvement lancé par Pierre Rabhi qui encourage chacun à faire sa part pour contribuer à la transition écologique. Et c’est bien la volonté affichée : «Qu’il y ait des actions pour l’environnement dans chaque classe (…) un potager, des plantations d’arbres, là le tri des déchets, partout une réflexion sur la consommation d’énergie». Autant d’initiatives que les élèves pourront proposer et animer sensibilisés par leurs éco-délégués.
Vos enfants sont-ils prêt pour les élections ? A vous de les sensibiliser !
« Tout comme le “peau à peau” est important pour les bébés, le “peau à terre” est tout aussi essentiel ! »
Et si le respect de la planète était une question d’éducation du tout petit ? Que les gestes de préservation de la nature s’apprenaient comme on apprend à se brosser les dents ou à faire ses lacets ?
L’association Ecolo crèche s’est donnée pour mission d’initier les crèches au développement durable : depuis 2013, elle transmet les bonnes pratiques autour notamment de l’alimentation, des activités et des jeux, de l’entretien des locaux, de l’hygiène, de la gestion des énergies… Le label Ecolo Crèche, 1er label écologique reconnu par l’ADEME et la CNAF, récompense aujourd’hui 400 crèches engagées. Rencontre avec Claire Grolleau, fondatrice et présidente de l’association Ecolo Crèche.
À partir de quel âge peut-on commencer à parler d’écologie avec nos enfants ?
Claire Grolleau : Pour aborder le concept d’écologie et de développement durable, il faut bien sûr attendre 8-9 ans, que l’enfant soit capable de comprendre des notions abstraites. Mais, avant cela, il est très important de leur permettre d’expérimenter la nature. De les mettre très tôt en contact physique avec la nature : la terre, l’herbe, les arbres… Tout comme le « peau à peau » est important pour les bébés, le « peau à terre » est tout aussi essentiel .
Comment faites-vous dans les crèches pour reconnecter les enfants à la nature ?
Claire Grolleau : On voit beaucoup de jardins de toute taille (même en intérieur, dans des bacs) dans lesquels nous recommandons toujours de garder un coin « gratouille » – il est important de laisser les enfants toucher, manipuler, s’approprier les éléments, travailler à leur façon, même s’ils n’ont pas toujours la motricité fine ad hoc pour ne pas écraser, abîmer… Certaines crèches ont favorisé la colonisation de leur jardin ou de leur cour par des animaux et fabriquent des nichoirs, nourrissent les oiseaux, installent des mares ou des abris à insectes. Nombreuses sont celles qui ont également mis en place des parcours sensoriels. D’autres osent les sorties à la campagne, au parc, à la ferme… La mise en place de compost se développe également : cela permet aux enfants de manipuler les matières et c’est une bonne occasion d’observer une microfaune incroyable.
Quel est le lien entre connaissance de la nature et protection de l’environnement ?
Claire Grolleau : Si les jeunes enfants n’ont pas eu l’occasion de se connecter à la nature, de comprendre que cela fait partie intégrante de leur écosystème, jeter un plastique par terre ne leur posera aucun souci. C’est comme si cet environnement ne leur appartenait pas, qu’ils avaient grandi « hors sol ». On protège bien ce que l’on connait et ce que l’on aime.
Un conseil aux parents urbains ? Comment expérimenter la nature en ville avec ses enfants ?
Claire Grolleau : Un parc, un jardin font très bien l’affaire ! Il y a de l’herbe, des arbres, des oiseaux… Il faut laisser l’enfant explorer, toucher et se salir !
Retrouvez la liste des Ecolo crèches sur leur site Internet.