Ecoutez Top Tips, l’émission qui révèle votre tip top attitude !
Aujourd’hui, Tips répond à Nathan, qui nous écrit ceci :
« Je n’arrive jamais à donner mon avis. Dans ma famille, personne ne m’écoute. Et en plus, quand je dis ce que je pense, on me reproche d’être trop direct… Comment faire pour être mieux compris ? »
Pauvre Nathan, on dirait que tu as bien du mal à t’exprimer ! Notre expert devrait pouvoir t’aider : c’est Haut-Parleur le singe hurleur !
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À la rédaction, Tips a reçu une lettre intéressante de Ryan, huit ans, qui dit ceci :
» On me demande toujours d’être poli, mais il y a plein d’adultes qui ne le sont pas ! La boulangère laisse passer tous les adultes avant moi et, quand je tiens la porte au voisin, il ne dit pas merci… Ce n’est pas juste ! »
C’est vrai que ce n’est pas juste, Ryan ! Alors comment réagir quand quelqu’un est impoli ? Tips en parle avec notre expert, un vrai gentleman, Bellot le manchot.
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Aujourd’hui, Tips répond à Mila qui lui écrit ceci :
« Dans la cour de l’école, il y a des enfants très méchants. Ils n’arrêtent pas de nous embêter, mes copines et moi. Peux-tu nous aider ? »
Oh, qu’ils sont agaçants, ces méchants ! Mais qu’est-ce qui peut bien les pousser à être si mauvais ? Comment faire face aux méchants et ne pas céder à leurs menaces ?
On en parle avec Dents-Douces la louve.
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Bien plus qu’un simple diy, ces adorables marionnettes t’invite à exprimer et observer tes émotions. Chaque jour tu pourras montrer le bonhomme de neige qui correspond le mieux à tes émotions : triste ? Joyeux ? Paisible ? Savoir reconnaître ses émotions » c’est très utile pour mieux vivre avec les autres et trouver ses solutions. Par exemple, si on est en colère et qu’on sait le dire on peut décider de s’isoler un peu…juste le temps d’aller mieux !
Le matériel :
– Du papier de type canson de couleur et blanc
– De la colle
– Des ciseaux
– Un crayon de papier
– Un feutre noir
– Un bâton d’esquimaux ou autre bâtonnet.
– Un couvercle de pot a confiture
On s’y met !
1- Dessinez à l’aide d’un couvercle, 3 cercles dans du Canson blanc ; puis découpez-les. Mettre de côté.
2- Dessinez dans du papier de couleur orange, un triangle pour le nez du bonhomme de neige. Découpez-le et mettez-le de coté.
3- Pour finir choississez une couleur de papier et dessinez-y la lettre Y pour l’écharpe et une forme vague de chapeau. Découpez.
4- Pour l’assemblage, collez les 3 cercles blancs l’un derrière l’autre, puis l’écharpe de couleur, et enfin le chapeau du bonhomme de neige.
5- Avec un crayon noir dessinez le visage du bonhomme, en y intégrant une émotion. Finir par les boutons le long du corps.
6- Collez le bonhomme sur un bâtonnet.
Et voilà ! Le DIY est terminé !
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Vous êtes bien réveillés ? Hummm, vous avez l’air aussi froissés que vos oreillers ! Un peu comme Théo, sept ans, qui nous a écrit ceci :
« Cher Tips, j’en ai marre de me lever tôt pour aller à l’école ! Je suis toujours fatigué et de mauvaise humeur, tu as une idée pour m’aider ? «
Eh bien, Théo, notre expert du jour va te révéler ses secrets pour se lever du bon pied.
Voici Tic-Toc le coq.
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Se satisfaire de ce qu’on a, pas toujours facile. C’est en tout cas ce que nous a écrit Mathias, sept ans. Voilà ce qu’il nous dit :
« Mon papa et ma maman me reprochent de faire la tête, ils disent que je ne sais pas me réjouir de ce que j’ai. Comment tu fais, toi ? «
C’est vrai que, parfois, on a tendance à vouloir toujours plus que ce que l’on a, et ça nous rend un peu grognons.
Tips reçois aujourd’hui une vraie pro ! La vie en rose ça la connaît – avec elle, pas de larmes de crocodile. C’est Belles-Dents le caïman !
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Pas toujours facile de se faire des amis. Tips a reçu une lettre de Capucine, qui a neuf ans et va bientôt changer d’école. Capucine a peur de ne pas se faire de copines.
Gaston Ier, roi de la récré, qui n’a pas sa couronne dans sa poche, va vous révéler tous ses secrets !
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Alors que les chiffres font peur, que l’on parle d’un enfant sur dix qui aura à subir du harcèlement à l’école durant sa scolarité. Il y a des clefs que l’on peut donner à son enfant pour ne pas se laisser violenté.
Comment savoir si votre enfant est victime de violences et de harcèlement à l’école ?
Observez-le ! Manifeste-t-il des signes qui impactent son quotidien (abattement, perte d’appétit, refus de se lever le matin…).
Interrogez-le : s’est-il disputé une fois avec un camarade ou est-il victimes d’actes qui se répètent tous les jours ? Ressent-il ces violences à l’extérieur de l’école, sur les réseaux sociaux par exemple ?
Pour ne pas laisser votre enfant seul face au groupe, on fait le point en podcast avec Florence Millot, auteure du livre Je ne me laisse pas faire dans la cour de récré, paru aux éditions Horay (09/2018, 14,90€).
3, 2, 1 Recyclez et rangez !!!
Un diy doublement utile…Qui dit mieux ?
Suivez le tuto en vidéo pour fabriquer vos boîte à crayon monstrueuses !
Matériel
On s’y met !
Et voilà, la boîte à crayon monstrueuse est prête ! Tu peux l’accrocher sur le mur et y ranger tes crayons !
Manger des insectes, c’est l’avenir ! En attendant de s’y mettre vraiment, voici un goûter très sain qui ravira petits et grands.
Suivez le tuto vidéo pour réaliser ce goûter pas comme les autres !
Les aliments
• Quelques branches de cèleri
• Du fromage blanc, carre frais, du beurre de cacahuète ou d’amande etc…
• Diffèrent fruits & légumes: pomme, kiwi, fraise, framboise, myrtille, mures, tomates etc…
• Des yeux en sucre
Les ustensiles
• Un couteau
• Une poche à douille (optionnelle)
La recette
Pour faire un escargot vous pouvez utiliser une myrtille pour la tête, coller les yeux en sucre avec un peu de fromage. Ajouter une rondelle de kiwi ou de pomme pour la coquille.
Pour faire la chenille utilisez 3 ou 4 mûres à la suite. Pour la tête ajoutez un fruit, puis coller les yeux en sucre.
Et voilà ! Le goûter est prêt à être servie !
En Octobre, on change d’heure pour passer à l’heure d’hiver… Et si on en profitait pour apprendre à lire l’heure ? Et on commence par se fabriquer une jolie petite horloge d’apprentissage !
Suivez le tuto en vidéo !
Matériel
On s’y met !
1. Commence par dessiner un cercle dans une feuille de papier canson et un plus petit dans une autre feuille de papier canson. Découpe les deux cercles.
2. Colle sur le grand cercle les chiffres représentant les minutes et sur le petit cercle, les chiffres représentant les heures.
3. Découpe deux rectangles de papier canson pour fabriquer les aiguilles de l’horloge. 1 rectangle doit être découpé dans la couleur du grand cercle, l’autre dans la couleur du plus petit cercle.
4. Découpe ensuite une forme triangulaire sur une des extrémités du rectangle pour obtenir une forme d’aiguille. Ajoute des autocollants lettres pour y inscrire les mots : “Minutes et Heures”.
5. plastifie les cercles et les aiguilles.Découpe ensuite chaque élément.
6. A l’aide d’une perforatrice, fais un trou sur l’extrémité de chaque aiguille et un second trou au centre de l’horloge. Fixe le tous avec l’attache parisienne.
L’horloge est maintenant terminée ! Il ne vous reste plus qu’à vous entraîner à lire l’heure en famille !
Mais pourquoi les écrans fascinent-ils autant nos enfants ?
Simplement parce qu’ils répondent à une dimension essentielle à tous les êtres humains en développement : la distraction et, pour les écrans tactiles, le besoin d’ interaction, et ce, sans le moindre effort. Réagissant immédiatement au toucher, ils offrent une gratification instantanée à l’enfant qui va alors répéter l’opération. Dès-lors, comment comment aider nos enfants à se détacher des écrans ? Comment les convaincre que distraction, interaction, et gratifications peuvent se trouver ailleurs…On fait le point !
1- Montrer l’exemple
Nos enfants sont de vraies éponges et copient nos gestes (comme nos mimiques ou nos habitudes de langage) sans que nous en ayons toujours conscience. En leur présence, il est donc important d’adopter les bons réflexes, pour leur apporter ces interactions et distractions si importantes. Coupez le son du téléphone, abstenez vous de le prendre à table, résister à l’envie de répondre à un texto ou de consulter vos réseaux sociaux…
2- Bien connaître les capacités de vos enfants selon leurs âges
Les principales recommandations dans nombre de pays sont issues de l’avis de l’Académie américaine de pédiatrie, qui a émis, en octobre 2016, un document intitulé « Media and Young Minds », après avoir compilé les dernières recherches, tout en mentionnant que ces dernières étaient encore rares.
Avant 3 ans : pas de télé, très peu de tablette.
l’Académie américaine de pédiatrie rappelle que les enfants de moins de 2 ans ont besoin avant tout, pour développer leurs compétences socio-émotionnelles, linguistiques, motrices et cognitives, d’interagir avec leur entourage et le monde physique et que, avant cet âge, les bénéfices des écrans restent limités. Elle déconseille ainsi fortement aux familles d’exposer les enfants avant 18-24 mois aux écrans (sauf pour discuter en ligne, via Skype par exemple, quand les proches d’une famille sont éloignés).
2-5 ans : 1 heure par jour au maximum
L’Académie américaine de pédiatrie conseille de limiter le temps d’écran des enfants de 2 à 5 ans à 1 heure par jour (tous appareils confondus), à condition que le contenu soit de qualité et que l’adulte aide l’enfant à comprendre ce qu’il regarde et à appliquer dans le monde physique ce qu’il a appris.
À partir de 6 ans
Il n’existe pas de recommandation précise. À chaque parent d’édicter ses règles (le mieux étant de commencer dès le plus jeune âge pour habituer l’enfant à suivre un cadre), en prenant en compte quelques précisions : Plus l’enfant sera jeune et plus la fréquence et la durée d’exposition aux écrans devront être courtes, voire occasionnelles. Le temps passé devant les écrans est le temps cumulé sur TOUS les supports : télé, ordinateur, smartphone, tablette…Une heure de télé après l’école, pourquoi pas, mais quand on ajoute 20 min de tablette sur son appli préférée, puis 30 min de jeux vidéo en ligne avec les copains et 15 minutes sur Skype avec son parrain parti à l’étranger, l’addition se corse !
Le temps consacré aux écrans ne doit pas empiéter sur les activités importantes pour le bon développement des enfants, tels que les repas et le sommeil mais également le sport, le jeu libre, les jeux de société, la lecture, les activités manuelles, artistiques et culturelles, les devoirs…Tout est une question d’équilibre.
3- S’aider d’une méthode
Comme le résume avec humour Elisabeth Baton-Hervé, spécialiste des médias à l’Union nationale des associations familiales (UNAF) :« C’est aux écrans de s’adapter au rythme de la famille et pas l’inverse !»
La Psychologue clinicienne et thérapeute familiale, Sabine Duflo propose sur son site 4 conseils simples à retenir : la méthode des « 4 pas ».
Pas d’écrans le matin…
…avant de partir à l’école. Les écrans sont des capteurs d’attention. L’enfant qui regarde un écran le matin fatigue son système attentionnel avant d’arriver en classe et aura plus de difficulté à rester concentré.
Pas d’écrans pendant les repas…
…ni de télé allumée! Le repas est le moment privilégié pour tisser les relations familiales et apprendre à parler en groupe : savoir écouter, ne pas se couper la parole, énoncer clairement son opinion, être en désaccord sans s’énerver…Consacrez ce moment à discuter, à poser des questions, à vous intéresser à leur quotidien. Au-delà d’impacter la vie de famille, il faut aussi prendre en compte le contenu anxiogène de certains programmes (en particulier le journal télévisé), qui a des répercussions sur l’enfant, même s’il est trop jeune pour comprendre…
Pas d’écrans avant de s’endormir
La lumière bleue émise par les écrans retarde la sécrétion de la mélatonine, cette hormone produite par la glande pinéale quand il fait sombre et qui indique au cerveau que c’est le moment de s’en dormir. De plus, les écrans ont souvent un contenu excitant, voire chargé émotionnellement, qui met l’enfant dans un état de tension. À l’occasion de la 18e Journée du sommeil, en mars dernier, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) a sonné l’alarme en recommandant de lâcher les écrans au moins 1h30 avant le coucher et durant toute la nuit, parlant de « couvre-feu digital ».
Pas d’écrans dans la chambre des enfants
L’isolement rend difficile le contrôle des parents sur le contenu et accentue le risque de surconsommation, les enfants ayant une très faible capacité à s’autoréguler ! Pas d’écrans, signifie aussi savoir être seul et s’occuper en faisant appel à son imagination, à sa curiosité, à son inventivité…L’ennui, l’absence de stimuli permanents sont primordiaux pour le développement et la vie intérieure de l’enfant :« l’ennui rend intelligent ! ».
Quant aux ados, évitez le téléphone dans leur chambre, la nuit. L’idéal est de décider d’un endroit (salon, cuisine…) où toute la famille laissera son portable à charger (via un chargeur multiple, par exemple).
Olivia Licoys, passionnée d’éducation et formée au Maria Montessori Institute de Londres propose depuis quelque mois des ateliers Home Flow Montessori. Il s’agit, pour les parents d’enfants de 0 à 6 ans, de comprendre, questionner et s’approprier l’approche Montessori afin d’en tirer le meilleur à la maison. Nous l’avons suivie chez Lucile, maman de Tess, 5 ans 1/2, et enceinte de son deuxième enfant.
L’arrivée du deuxième enfant bouscule tout dans la vie de famille. Moment heureux autant qu’étonnant et parfois un peu inquiétant. Les questionnements de Lucile à quelques semaines de l’arrivée de son deuxième enfant sont classiques : Comment ménager du temps pour chaque enfant ? Comment agencer les espaces dans le respect des besoins de chacun ? Comment favoriser une belle entente dans la fratrie et faciliter sa vie de parent…Autant de questions qui seront abordées lors de l’atelier d’Olivia chez Lucile.
Lorsqu’elle commence son atelier Olivia engage toujours les échanges autour des stades de développement de l’enfant. A l’aide d’une frise qu’elle confectionne elle-même selon la configuration familiale, Olivia informe sur les besoins, les intérêts, les curiosités de l’enfant. Une étape primordiale pour bien faire comprendre aux parents ce dont leurs enfants ont besoin. Évidemment chaque enfant est unique, mais il existe bel et bien des phases que la pédagogie Montessori appelle « sensibles » et qu’il est utile de connaitre pour savoir comment accompagner son enfant.
Chez Lucile aujourd’hui il est question de ce petit à naître et de Tess, 5 ans ½, qui quitte l’âge préscolaire pour entrer dans une nouvelle phase de sa vie d’enfant qui lui donnera bientôt l’occasion de nouvelles découvertes plus intellectuelles.
Olivia propose donc à Lucile de découvrir la frise du bébé à naître et offre pour Tess des fiches avec des propositions d’activités qui aideront à préparer l’arrivée du nouveau-né : en s’occupant par exemple de choisir une plante ou encore une photo de famille et son encadrement destinés à la chambre du bébé… Des activités rigolotes et responsabilisantes pour aider Tess à prendre sa place de grande sœur.
Un bébé qui fait de nombreuses siestes, une grande sœur qui va bientôt entrer à l’école, des parents qui travaillent et s’affairent aux nombreuses tâches ménagères…La maison familiale est un lieu où circulent toutes sortent d’énergies. En tant que parent nous sommes parfois pressés ou dépassés et il devient difficile de savoir comment « occuper » les enfants de façon intelligente et active. Les rythmes des uns et des autres ne sont pas les mêmes et il n’est pas vain d’organiser les espaces pour que ces énergies puissent cohabiter.
« Home Flow Montessori, explique Olivia, c’est un atelier qui donne à comprendre comment l’enfant est poussé dans ses apprentissages par des énergies. Mais c’est aussi un atelier qui montre qu’il est possible d’optimiser les espaces de la maison en proposant des activités adaptées aux besoins de chaque enfant. On permet ainsi une meilleure coopération entre les différents membres de la famille. »
Quelques exemples pour faire circuler les énergies
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« J’étais déjà sensible à la méthode Montessori mais un peu perdue quant à la façon de l’appliquer chez moi et au quotidien avec mes enfants. » Explique Lucile. « L’approche théorique et pratique d’Olivia m’a confortée sur mon instinct. Elle a su écouter et répondre à mes véritables questions du moment, liées à l’accueil d’un nouvel enfant et à l’émergence d’une fratrie. Je me suis promis de prendre du temps, pour ce futur bébé, pour Tess, pour mon compagnon et aussi pour moi, d’observer et de sentir les choses. Et de vivre cette bulle d’amour pleinement. »
Dans l’intimité des familles
Pour Olivia ce temps d’échange avec les parents est un moment intense de partage sincère :
« Je me sens vraiment privilégiée de partager ce moment intime avec les parents. Évoquer avec eux le regard posé sur l’enfant, leur rôle de parent…Ce sont des moments authentiques et émouvants. J’aime me dire que je les aide à devenir ces « adultes préparés », une notion clé dans la pédagogie Montessori. ».
Une petite histoire vaut mieux qu’une grande leçon Lors de son atelier, Olivia a proposé à Lucile (qui est confrontée à la problématique de l’accueil d’un nouveau bébé) de raconter une belle histoire à ses enfants…Vous pouvez vous en inspirer pour aider vos enfants à visualiser comment l’amour se partage dans la famille et comment on peut devenir grand frère ou grande soeur sans rivalité. Cette histoire se raconte avec des bougies. Il vous faut une grande bougie et autant de petites bougies qu’il y a d’enfants dans la fratrie. On commence par allumer la grande bougie dont la flamme représente l’amour des parents. |
Vous souhaitez participer à un atelier Flow Montessori ? Toutes les infos sur le site d’Olivia.
D’un côté, la théorie. Ici, la réalité ! Sur son blog « Cool Parents make Happy Kids », Charlotte Ducharme – maman de 2 enfants de 2 et 5 ans – nous initie aux arcanes de la parentalité positive avec des exemples concrets vécus avec sa tribu. Devant le succès de son blog (plus de 40 000 fans sur Facebook ; plus de 20 000 lecteurs assidus à sa newsletter), elle a publié un excellent livre au titre éponyme. Interview.
Où avez-vous appris la parentalité positive ?
Bonne question… Je ne l’ai pas apprise à vrai dire, mais je l’ai mûrie tout au long de ma vie. J’ai eu la chance d’avoir une grand-mère extraordinaire avec qui nous échangions beaucoup sur les relations humaines : elle était un modèle pour moi dans sa façon d’être. Et puis j’ai travaillé près de 10 ans dans les ressources humaines, j’ai assisté à de nombreuses conférences et événements professionnels, ce qui a enrichi mes convictions, ensuite confirmées par quelques lectures. Mais l’essentiel, je crois, est que je suis particulièrement sensible au ressenti des enfants. Je suis naturellement très empathique avec eux, et c’est ce que j’essaie de transmettre aux parents qui me lisent.
Quels en sont les principes essentiels ?
Le principe essentiel est de garder en tête qu’un enfant apprend avant tout par imitation. Si l’on crie pour qu’il se tienne bien à table, on lui apprend d’abord à crier. Rien de plus efficace en revanche que de lui montrer l’exemple. L’objectif est de se comporter avec nos enfants comme nous aimerions qu’ils se comportent avec les autres. En cherchant à obtenir des choses par la force, les menaces ou les critiques, tout ce que l’on apprend à un enfant, c’est à faire de même avec ses camarades, et plus tard avec ses amis, sa famille et ses collaborateurs. On reproduit toujours ce que l’on a vécu chez soi, auprès de ses parents et notamment les mêmes modes de communication.
Le 2e principe est de sortir du rapport de force. Lorsqu’on demande quelque chose à un enfant, l’important est qu’il comprenne pourquoi on le lui demande. Les menaces et les punitions ne sont vraiment pas le meilleur moyen pour y arriver ! Au contraire, elles attaquent directement l’enfant et lui font perdre sa confiance en lui.
Au fond, si je veux que mon enfant arrête de taper sur son copain, est-ce que je veux qu’il le fasse parce qu’il comprend que ça fait de la peine à son ami, ou simplement parce qu’il a peur que je le punisse ? Est-ce que je veux que mon enfant débarrasse la table parce que sinon je risque de me fâcher, ou parce qu’il sait que ça m’aide vraiment ?
Enfin, le 3e principe important, c’est de ne surtout pas lui coller d’étiquette. Il n’existe pas d’enfant intrinsèquement méchant, indiscipliné ou colérique. S’il adopte ce type de comportement, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Et, en tant que parents, nous devons l’aider à trouver et à exprimer ce problème, plutôt que de sanctionner ses mauvais comportements qui ne sont finalement qu’un symptôme.
Qu’entendez-vous par « rapport de force » ?
Je vous donne un exemple concret : vous dites 4 fois à votre enfant de venir de mettre ses chaussures et il ne vient pas. Vous pouvez vous énerver et avoir le sentiment qu’il n’obéit pas « pour vous embêter ». Mais il est peut-être simplement absorbé par son activité…
En s’énervant (« Maintenant, tu mets tes chaussures, et tout de suite ! »), on perd de vue l’objectif initial (mon enfant doit mettre ses chaussures car on doit partir) et l’on poursuit un objectif d’obéissance (mon enfant doit mettre ses chaussures car je le lui demande et qu’il doit m’obéir). On rentre là dans un rapport dominant/dominé qui n’est ni efficace, ni favorable à la confiance en soi de l’enfant. Car, même si l’enfant finit par se soumettre, sa colère intériorisée pourra ressortir à tout moment, sans même que l’on puisse faire le lien.
Pourquoi parle-t-on d’une éducation « positive » ?
Pour la petite anecdote, ce n’est que 6 mois après avoir écrit mon blog que j’ai découvert le terme d’« éducation positive » ! Ce type d’éducation est dit « positif » car il se fonde sur des a priori positifs : l’enfant n’a aucune volonté de nuire et il n’est pas intrinsèquement mauvais. Il est également dit « positif » car il utilise des outils « positifs » en lieu et place des punitions et menaces habituelles : empathie, communication et ouverture d’esprit. Il n’existe évidemment pas de « pédagogie négative », mais l’on peut dire que la pédagogie positive s’oppose à la pédagogie « traditionnelle », coutumière des critiques, des menaces et des punitions.
Y a-t-il de la place pour l’obéissance et les règles ?
Pour ce qui est de l’« obéissance », c’est plutôt une question de terminologie. Par obéissance, on entend souvent soumission : « Tu dois faire ce que quelqu’un te demande parce qu’il te le demande, et peu importe ce que tu en penses ». Or, je ne souhaite à personne de devoir obéir contraint et forcé, quitte à aller à l’encontre de ses propres valeurs ! Je préfère donc utiliser le terme de « coopération » : évidemment, je souhaite que mon enfant coopère en mettant ses chaussures, en rangeant sa chambre, en jouant avec sa soeur… Mais je préfère qu’il le fasse en comprenant et en intégrant pourquoi c’est important, et pas simplement parce que je lui fais les gros yeux ou que j’élève la voix !
Quant aux règles, je dis : oui, évidemment ! La pédagogie positive est trop souvent confondue avec du laxisme. Or, je prône au contraire l’établissement de règles sur lesquelles on ne transige pas. Ce qui va changer dans l’éducation positive, c’est la façon que l’on aura de faire respecter ces règles.
Qu’est-ce qui est le plus difficile à appliquer ?
Lire mon livre, c’est facile, et ça donne généralement envie de continuer dans cette voie.
Mais le plus difficile, c’est d’adopter ce nouveau point de vue. C’est d’arriver à prendre le recul nécessaire pour ne pas être en « réaction » en laisssant jaillir sa colère, mais de savoir temporiser pour comprendre la situation et y répondre de façon adaptée. Pour y parvenir, il faut apprendre à se calmer, à atteindre une certaine sérénité… Attention : je ne dis pas qu’il faut devenir un maître zen du jour au lendemain pour être un bon parent ! Il y aura toujours des moments de colère et de stress, des jours où nous nous ne saurons pas faire autrement que de nous énerver. C’est normal, et ça a même quelque chose de rassurant pour l’enfant : mon parent n’est pas parfait, lui non plus ; ça lui arrive de sortir de ses gonds et de dire ou de faire n’importe quoi !
Quand l’un de vos enfants ne vous écoute pas et refuse de mettre son manteau, par exemple, comment réagissez-vous ?
Pour l’exemple, c’est un non-sujet chez nous (je vous rassure, on en a d’autres !). Personnellement, je n’ai jamais obligé mon enfant à mettre son manteau : un enfant qui a froid voudra mettre son manteau, mais pas quand il est encore au chaud à la maison. Dans ce cas, je prends son manteau sous le bras et, une fois dehors, je le lui enfile.
On a aussi souvent l’impression que nos enfants ont froid alors qu’ils bougent beaucoup plus que nous, et qu’ils devraient par conséquent avoir beaucoup plus chaud ! Mais il n’y a aucune raison pour qu’un enfant qui a froid ne mette pas son manteau… quel intérêt pour lui ? Personne n’aime avoir froid ! Il faut savoir leur faire confiance.
Parfois on a tellement insisté pour que ce fichu manteau soit mis que l’enfant entre en rébellion et ne le met pas, dans l’unique but de montrer qu’il résiste et qu’il ne se laissera pas faire ! Et l’on retourne alors dans le rapport de force…
Pensez-vous que vos enfants soient différents des autres enfants élevés « à l’ancienne » ?
Justement, je viens de parler avec la maîtresse de ma fille ! Et – bonne nouvelle – elle n’est pas moins « docile » que les autres : elle respecte les règles et ne pose pas de souci de discipline particulier. Et puis, ce sont mes enfants, je les trouve donc forcément extraordinaires ! Mais, par rapport à d’autres enfants, ils ont une vraie joie de vivre. On sent qu’ils sont vraiment « bien dans leurs baskets ». Ils ont suffisamment confiance en eux pour aller vers les autres et se débrouiller seuls dans plein de situations. Je pense que c’est dû au fait qu’on les a responsabilisés très jeunes. En leur montrant qu’on leur faisait confiance, on leur a fait comprendre qu’ils avaient toutes les qualités pour parvenir à leurs fins.
Si vous aviez un conseil à donner aux parents…
Déjà, si vous lisez cet article, c’est que vous vous intéressez à l’éducation de vos enfants, que vous avez envie de vous améliorer, et c’est déjà énorme ! Vous pouvez vous en féliciter et continuer à avancer doucement vers la bienveillance et la sérénité. Il est inutile de vouloir se transformer en parent parfait du jour au lendemain. L’important est de prendre conscience que l’on peut s’améliorer petit à petit. Et, pour cela, la clé est d’arriver à atteindre le calme et la sérénité. N’oubliez pas : « Cool parents make happy kids », alors prenez soin de vous !
« Cool Parents Make Happy Kids », 15,90€, Marabout.
Comment rendre accessibles les découvertes en neurosciences et les bonnes pratiques expérimentées à travers le monde en terme de développement de l’enfant ? C’est cette question que s’est posée l’association Ensemble pour l’Éducation de la Petite Enfance, en proposant une série de 50 courts métrages tournés avec des enfants in situ. Une première.
Simon
Simon, 3 ans, s’essaye à tenir debout sur un module en plastique légèrement bombé. Une première chute, sans gravité, ne le décourage pas. Bien au contraire. Après un coup d’œil vers son assistante maternelle qui l’encourage à poursuivre, le revoici debout. La scène suivante nous le montre, fier et serein, le corps relevé et en équilibre sur son module ! Que s’est-il passé dans son cerveau ? Quel impact a eu cette expérience sur son développement ? Quel est le rôle de l’adulte ? C’est ce que cette série, bientôt sur les écrans de France Télévisions, nous explique à travers 50 petits films de 2 min tournés dans des situations réelles et spontanées du quotidien.
Des situations spontanées
Les enfants ont été filmés de la naissance à 6 ans, à des moments clés de leur développement. Les tournages ont eu lieu en France et au Québec, dans des crèches associatives comme Rigolo Comme La Vie, Babilou, Cap Enfants ou encore Léo Lagrange, chez des assistantes maternelles, mais aussi au square, dans la nature, à la maison…
Une approche scientifique
Chaque épisode se décline en une phase d’observation avec une scène de vie filmée à hauteur d’enfant et une voix off qui décrit la situation de manière neutre et bienveillante. Une phase d’explication sur la façon dont chaque événement et chaque émotion sont vécus par le cerveau et, plus généralement, retentissent sur le développement de l’enfant. Et, enfin, une phase de suggestions de bonnes pratiques fondées sur la bienveillance éducative pour aider les parents à accompagner au mieux le développement de leur(s) enfant(s).
Une expertise internationale
L’association s’est appuyée sur les connaissances scientifiques les plus récentes et les plus pertinentes, au travers d’un groupe de chercheurs internationaux qui étudient, depuis plus de 20 ans, le développement de l’enfant à la lumière des neurosciences et des bonnes pratiques d’ici et d’ailleurs.
Où voir la série ?
Elle sera diffusée à la rentrée sur www.idkids.com et sur les réseaux sociaux d’Oxybul, ainsi que sur le site Internet d’Ensemble pour l’Éducation de la Petite Enfance et des crèches Rigolo Comme La Vie. Et également à l’écran, sur France Télévisions, fin 2017. Elle fera partie, par ailleurs, de la formation des professionnels de la petite enfance, l’idée étant de mettre en place une cohérence des bonnes pratiques, que ce soit à la maison ou dans les lieux d’accueil…
www.eduensemble.org ; www.rigolocommelavie.org