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Comment savoir qu’il est temps d’arrêter les couches ?

Comment savoir si votre enfant est prêt à arrêter les couches ? Pauline Terner, éducatrice jeunes enfants Rigolo Comme La Vie, identifie avec les parents les moments clé pour aborder au mieux cette étape. Accordez-lui du temps, de la confiance et tout se passera bien !

La réponse à visionner ici :

 

Comment préparer l’entrée de son enfant en crèche ?

Préparer son enfant à l’entrée en crèche, c’est souvent se préparer soi-même en tant que parents !
Conseils de Pauline Terner, éducatrice jeunes enfants du réseau de crèche Rigolo Comme La Vie. Suivez votre rythme pour rassurer toute la famille ! 

La réponse à écouter en podcast ! 

Ou à visionner ici : 

 

Comment faire pour qu’il arrête la tétine ?

Votre enfant a besoin de la tétine pour se rassurer… Comment lui enlever ? Penser à cadrer les choses explique Pauline Terner, éducatrice jeunes enfants Rigolo Comme La Vie.

La réponse à visionner ici :

 

Comment communiquer avec son bébé ?

Je me sens mal à l’aise avec mon bébé (…) Je ne sais pas comment lui parler (…) Je ne sais pas quoi lui dire (…) Comment faire face à ses propres inquiétudes ?
Réponse avec Pauline Terner, éducatrice jeunes enfants Rigolo Comme La Vie.

La réponse à visionner ici !

A-t-on vraiment besoin d’un porte bébé ?

Un porte-bébé est un type de portage souvent utilisé pour les balades en famille. Mais est-il adapté à mon bébé ? Comment le choisir ? Réponse avec Pauline Terner et Elise Vandaele, professionnelles du réseau de crèches Rigolo Comme La Vie.

 

La réponse ici à écouter en podcast !

 

Ou à visionner par ici :

Quand peut-on laisser son bébé manger seul ?

Laissez bébé manger seul ? Une étape qui demande une observation des capacités de votre enfant et un accompagnement personnalisé, explique Pauline Terner éducatrice jeunes enfants  du réseau de crèches Rigolo Comme La Vie.

La réponse ici à écouter en podcast !

Ou à visionner par ici :

Le Zéro déchet quand on a un bébé, une utopie ? [témoignage]

Le Zéro déchet quand on a un bébé, une utopie ?
Pas pour Alexandra Garibald, auteure, maman de 4 enfants de 10 ans, 8 ans, 6 ans et 1 an.
Alexandra et sa famille sont dans une démarche active de réduction de leur consommation et de leurs déchets. La famille a en effet décidé de ne pas se laisser abattre par la multiplication d’infos alarmantes concernant l’avenir de notre planète et de prendre leur part, tous ensemble. Pour Alexandra « Le Zéro Déchet c’est considérer qu’en tant que consommateur et individu on peut agir. ». Alors « oui, c’est plus de contrainte, mais des contraintes qui rendent heureux ! ».

 

La famille est-elle de nature à éveiller la conscience écologique ?

Alexandra Garibald : « Je suis plus sensible et attentive à ces questions depuis la naissance de mes enfants, oui. C’est une brique que je veux ajouter à leur éducation. Mes enfants sont ultra sensibles au sujet, et ce sont de sacrés ambassadeurs. »

 

Un bébé c’est un gros consommateur : couches, boites de lait, lingettes, vêtements qu’il faut changer tous les 2 mois… Est-ce vraiment réaliste d’envisager le Zéro Déchets quand on a un bébé ?

Alexandra Garibald :  « Oui, vraiment ! Le Zéro Déchet avec un bébé ce sont des gestes plutôt simples. Voici les quelques habitudes que nous avons prises.
Nous utilisons désormais des couches lavables : Ça peut paraître contraignant au départ, mais ensuite ça devient une habitude et une telle satisfaction. Le résultat est immédiatement mesurable !
Pour les lingettes, j’ai découpé des carrés de vieilles serviettes éponges et de vieux gants éponges —comme à la crèche—, que je lave avec les couches.
Pour les vêtements, le mobilier, la puériculture, on achète de la seconde main hyper facilement, à prix cassés et en excellent état.
On limite au maximum les achats compulsifs : un petit jouet, un livre juste parce qu’on passe devant.
On a demandé à nos proches de limiter les cadeaux ou d’offrir plutôt des « moments partagés » : spectacles, sorties…Pour les goûters d’anniversaire avec les copains, nous avons demandé de venir sans cadeau acheté, mais avec des cadeaux faits main par les invités. Les enfants ont adorés !
Pour les repas de bébé, ils sont faits maison à 100%. Je fais à l’avance de grosses quantités que je peux congeler parfois. ça me prend 15 minutes par semaine maximum!
Reste le lait, c’est mon exception, j’avoue ne pas avoir trouvé de solution puisque je n’ai plus allaité au sein après les 4 mois de ma fille.
Pour tout le reste avec un bébé ou avec des enfants plus grands les gestes sont les mêmes.

« Mon conseil, on s’y met progressivement et sans pression ! Restez bienveillant avec vous-même et pas trop exigeant ! Une fois qu’on est lancés on y prend goût et on ne s’arrête plus. »

Quelques idées pour démarrer en famille, testées et approuvées par la famille d’Alexandra : 

Les courses :

  • Achats en vrac, avec des sacs en tissus pour les fruits, légumes, riz, pâtes, et des boites de conservation pour la viande, le fromage, le poisson. Nous achetons même en vrac l’huile, la farine, le vinaigre…
  • Achat local, pour limiter la pollution liée aux transports.
  • Achat sans emballage, nous achetons des shampoings et savons solides sans emballages et nous refusons même le papier du pain à la boulangerie !
  • Achat en seconde main, nous nous efforçons d’acheter le moins possible de neuf

Le fait maison :

  • Nous fabriquons nos yaourts, et cuisinons un peu plus qu’avant…
  • Nous fabriquons notre lessive, notre dentifrice.

Le recyclage :

  • Nous avons fait installer un compost dans notre jardin de copropriété, qui permet de réduire de 30% nos poubelles, rien qu’en supprimant tout déchet végétal quotidien qui peut revenir à la terre : épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œufs, fleurs coupées…

 

 

Atelier Home-Flow Montessori : faire circuler les énergies

Olivia Licoys, passionnée d’éducation et formée au Maria Montessori Institute de Londres propose depuis quelque mois des ateliers Home Flow Montessori. Il s’agit, pour les parents d’enfants de 0 à 6 ans, de comprendre, questionner et s’approprier l’approche Montessori afin d’en tirer le meilleur à la maison. Nous l’avons suivie chez Lucile, maman de Tess, 5 ans 1/2, et enceinte de son deuxième enfant.

Un nouveau bébé va tout chambouler

L’arrivée du deuxième enfant bouscule tout dans la vie de famille. Moment heureux autant qu’étonnant et parfois un peu inquiétant. Les questionnements de Lucile à quelques semaines de l’arrivée de son deuxième enfant sont classiques : Comment ménager du temps pour chaque enfant ? Comment agencer les espaces dans le respect des besoins de chacun ? Comment favoriser une belle entente dans la fratrie et faciliter sa vie de parent…Autant de questions qui seront abordées lors de l’atelier d’Olivia chez Lucile.

Connaitre les besoins de chacun pour mieux les respecter

Lorsqu’elle commence son atelier Olivia engage toujours les échanges autour des stades de développement de l’enfant. A l’aide d’une frise qu’elle confectionne elle-même selon la configuration familiale, Olivia informe sur les besoins, les intérêts, les curiosités de l’enfant. Une étape primordiale pour bien faire comprendre aux parents ce dont leurs enfants ont besoin. Évidemment chaque enfant est unique, mais il existe bel et bien des phases que la pédagogie Montessori appelle « sensibles » et qu’il est utile de connaitre pour savoir comment accompagner son enfant.

Chez Lucile aujourd’hui il est question de ce petit à naître et de Tess, 5 ans ½, qui quitte l’âge préscolaire pour entrer dans une nouvelle phase de sa vie d’enfant qui lui donnera bientôt l’occasion de nouvelles découvertes plus intellectuelles.
Olivia propose donc à Lucile de découvrir la frise du bébé à naître et offre pour Tess des fiches avec des propositions d’activités qui aideront à préparer l’arrivée du nouveau-né : en s’occupant par exemple de choisir une plante ou encore une photo de famille et son encadrement destinés à la chambre du bébé… Des activités rigolotes et responsabilisantes pour aider Tess à prendre sa place de grande sœur.

Aménager les espaces pour que l’enfant puisse mieux trouver sa place dans la maison

Un bébé qui fait de nombreuses siestes, une grande sœur qui va bientôt entrer à l’école, des parents qui travaillent et s’affairent aux nombreuses tâches ménagères…La maison familiale est un lieu où circulent toutes sortent d’énergies. En tant que parent nous sommes parfois pressés ou dépassés et il devient difficile de savoir comment « occuper » les enfants de façon intelligente et active. Les rythmes des uns et des autres ne sont pas les mêmes et il n’est pas vain d’organiser les espaces pour que ces énergies puissent cohabiter.

« Home Flow Montessori, explique Olivia, c’est un atelier qui donne à comprendre comment l’enfant est poussé dans ses apprentissages par des énergies. Mais c’est aussi un atelier qui montre qu’il est possible d’optimiser les espaces de la maison en proposant des activités adaptées aux besoins de chaque enfant. On permet ainsi une meilleure coopération entre les différents membres de la famille. »

Quelques exemples pour faire circuler les énergies

  • Organiser une zone d’activité avec un tapis de motricité libre et des objets d’éveil adaptés permettra au bébé de profiter d’un temps dédié à ses observations en se concentrant et donc en se construisant.
  • La zone dédiée au sommeil sera bien distincte pour permettre à l’enfant de comprendre le rôle des espaces et s’y sentir en sécurité.
  • Pour un enfant plus grand, de 18 mois par exemple, il est malin d’installer une partie dédiée dans la cuisine pour lui permettre de participer à certaines tâches familiales de façon spontanée sans sur-solliciter le parent qui a lui-même besoin de se concentrer sur le repas du soir.

 

« J’étais déjà sensible à la méthode Montessori mais un peu perdue quant à la façon de l’appliquer chez moi et au quotidien avec mes enfants. » Explique Lucile. « L’approche théorique et pratique d’Olivia m’a confortée sur mon instinct. Elle a su écouter et répondre à mes véritables questions du moment, liées à l’accueil d’un nouvel enfant et à l’émergence d’une fratrie. Je me suis promis de prendre du temps, pour ce futur bébé, pour Tess, pour mon compagnon et aussi pour moi, d’observer et de sentir les choses. Et de vivre cette bulle d’amour pleinement. »

Dans l’intimité des familles

 Pour Olivia ce temps d’échange avec les parents est un moment intense de partage sincère :

« Je me sens vraiment privilégiée de partager ce moment intime avec les parents. Évoquer avec eux le regard posé sur l’enfant, leur rôle de parent…Ce sont des moments authentiques et émouvants. J’aime me dire que je les aide à devenir ces « adultes préparés », une notion clé dans la pédagogie Montessori. ».

Une petite histoire vaut mieux qu’une grande leçon

Lors de son atelier, Olivia a proposé à Lucile (qui est confrontée à la problématique de l’accueil d’un nouveau bébé) de raconter une belle histoire à ses enfants…Vous pouvez vous en inspirer pour aider vos enfants à visualiser comment l’amour se partage dans la famille et comment on peut devenir grand frère ou grande soeur sans rivalité.

Cette histoire se raconte avec des bougies. Il vous faut une grande bougie et autant de petites bougies qu’il y a d’enfants dans la fratrie.

On commence par allumer la grande bougie dont la flamme représente l’amour des parents.
On choisit ensuite une bougie plus petite et on l’allume avec la flamme de la grande bougie. Cette deuxième bougie, c’est l’ainé de la fratrie. Quand il/elle est née, les parents lui ont donné beaucoup d’amour et pourtant, il reste toujours assez de flamme à la grande bougie pour allumer les petites bougies suivantes qui représentent les autres enfants.
La vision de toutes les petites bougies, aussi lumineuses les unes que les autres autour de la grande bougie qui ne faiblit pas est une très belle vision pour tous. Petits et grands se représentent bien, avec cette histoire, comme l’amour se partage et fait briller la famille.

 

Vous souhaitez participer à un atelier Flow Montessori ? Toutes les infos sur le site d’Olivia.

 

Nature : on protège bien ce que l’on aime !

« Tout comme le “peau à peau” est important pour les bébés, le “peau à terre” est tout aussi essentiel ! »

Et si le respect de la planète était une question d’éducation du tout petit ?  Que les gestes de préservation de la nature s’apprenaient comme on apprend à se brosser les dents ou à faire ses lacets ?

L’association Ecolo crèche s’est donnée pour mission d’initier les crèches au développement durable : depuis 2013, elle transmet les bonnes pratiques autour notamment de l’alimentation, des activités et des jeux, de l’entretien des locaux, de l’hygiène, de la gestion des énergies… Le  label Ecolo Crèche, 1er label écologique reconnu par l’ADEME et la CNAF, récompense aujourd’hui 400 crèches engagées. Rencontre avec Claire Grolleau, fondatrice et présidente de l’association Ecolo Crèche.

 

À partir de quel âge peut-on commencer à parler d’écologie avec nos enfants ?

Claire Grolleau : Pour aborder le concept d’écologie et de développement durable, il faut bien sûr attendre 8-9 ans, que l’enfant soit capable de comprendre des notions abstraites. Mais, avant cela, il est très important de leur permettre d’expérimenter la nature. De les mettre très tôt en contact physique avec la nature : la terre, l’herbe, les arbres… Tout comme le « peau à peau » est important pour les bébés, le « peau à terre » est tout aussi essentiel .

Comment faites-vous dans les crèches pour reconnecter les enfants à la nature ?

Claire Grolleau : On voit beaucoup de jardins de toute taille (même en intérieur, dans des bacs) dans lesquels nous recommandons toujours de garder un coin « gratouille » – il est important de laisser les enfants toucher, manipuler, s’approprier les éléments, travailler à leur façon, même s’ils n’ont pas toujours la motricité fine ad hoc pour ne pas écraser, abîmer… Certaines crèches ont favorisé la colonisation de leur jardin ou de leur cour par des animaux et fabriquent des nichoirs, nourrissent les oiseaux, installent des mares ou des abris à insectes. Nombreuses sont celles qui ont également mis en place des parcours sensoriels. D’autres osent les sorties à la campagne, au parc, à la ferme… La mise en place de compost se développe également : cela permet aux enfants de manipuler les matières et c’est une bonne occasion d’observer une microfaune incroyable.

Quel est le lien entre connaissance de la nature et protection de l’environnement  ?

Claire Grolleau : Si les jeunes enfants n’ont pas eu l’occasion de se connecter à la nature, de comprendre que cela fait partie intégrante de leur écosystème, jeter un plastique par terre ne leur posera aucun souci. C’est comme si cet environnement ne leur appartenait pas, qu’ils avaient grandi « hors sol ». On protège bien ce que l’on connait et ce que l’on aime.

Un conseil aux parents urbains ? Comment expérimenter la nature en ville avec ses enfants ?

Claire Grolleau : Un parc, un jardin font très bien l’affaire ! Il y a de l’herbe, des arbres, des oiseaux… Il faut laisser l’enfant explorer, toucher et se salir !

 

Retrouvez la liste des Ecolo crèches sur leur site Internet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire du soir aussi à l’hôpital

L’heure du coucher est souvent délicate pour les enfants et c’est particulièrement vrai pour les enfants hospitalisés. Le rituel de l’histoire du soir à cette vertu magique (ou presque) d’adoucir ce moment difficile de séparation.

Fort de ce constat Anne Williamson, la créatrice du concept Nos Chers Enfants (qui vous propose depuis  septembre 2017 d’enregistrer en studio une histoire pour les enfants que vous aimez), vous invite à offrir des histoires aux enfants hospitalisés.

Leila Bekhti s’est prêtée au jeu.  La comédienne, marraine de l’association Cékedubonheur – partenaire de l’opération- a enregistré deux contes : Le Petit Chacal très Malin et Une Histoire de Singe. (Collection du Père Castor, Flammarion).
Vous souhaitez participer à cette belle initiative ?
Avec un don de 10€ vous offrez à un enfant hospitalisé le livre et sa version audio racontée par Leïla Bekhti.

Pour participer  rendez-vous sur le site Nos chers enfants.

Futuropolis, une ville à hauteur d’enfant au Futuroscope

Le tout nouvel espace du Futuroscope, Futuropolis donne un coup de jeune au parc qui fête cette année ses 32 ans.

Pensé en collaboration avec des enfants cette cité idéale invite les plus jeunes ( 4-10 ans)  à profiter de 21 jeux et attractions ludiques répartis sur 3 hectares : Circuit de voitures (pour apprendre le vrai code de la route),  trampolines sur l’eau, caserne de pompier,  chantier, fouilles archéo, manèges, jeux d’eau… les parents apprécieront aussi les beaux espaces de repos à l’ombre de champignons miroirs géants.

Éminemment tournée vers le futur, Futuropolis s’inscrit dans une démarche de respect de l’environnement : végétaux peu consommateurs d’eau,  engins de transports propres,  tri sélectif et déchets recyclés, circulation de l’eau en circuit fermé…On aime !

Plus d’infos sur le site du Futuroscope
Photo : © Bruno Comtesse – Futuroscope

Chambre d’enfant : un joli lit fleuri

Pour un lit d’enfant joli et fleuri, optez pour ces linges aux motifs printaniers ! 

 

 

Édredon « Flora »
69€, roseinapril.com 
Parure de lit « Forêt enchantée »
105€, www.cyrillus.fr
 Parure de lit « Rose pâle imprimé »
35,99€,
www.vertbaudet.fr
 Parure de lit « Jaune et blanche »
35,99€,
www.okaidi.fr.
Housse de couette bébé « Fleur d’enfance »
35€, www.baladeenroulotte.com

Chambre des enfants : déco du printemps

Quand arrive le printemps, on a envie de repenser la décoration de la maison ! Découvrez notre sélection printemps dédiée à la chambre des enfants. 

Voici enfin une armoire fabriquée dans l’Hexagone, à la fois design et accessible !
Armoire « Dream », Okaïdi, 399,99€ (H : 1,85 m, L : 48 cm, P : 98 cm) ; www.okaidi.fr.  
Joueurs, les gants de toilette marionnettes de la petite marque artisanale Les Petits Billes transforment le bain en scène de théâtre !
 www.lespetitesbilles.com.
Vous êtes fan de la marque éco-design Œuf NYC ? Alors ne ratez pas la minicollection pensée par cette célèbre marque new-yorkaise pour Monoprix. À partir du 27 mars !
Coussins, tapis, vaisselle, miroir, sacs, pulls et body, de 4 à 39€ ; www.monoprix.fr.
Tricot by Tricot, le bestiaire de mobiles et illustrations en papier découpé, vient de recevoir le label « Fabriqué à Paris » ! Une reconnaissance qui distingue artisans et designers dont les créations sont entièrement réalisées sur le territoire parisien. L’occasion de découvrir cette marque ravissante.
www.tricotbytricot.tictail.com
Envie d’un petit tour au bord des rizières indonésiennes ou au pied des volcans javanais ? Avec leur marque Saudara (« sœurs », en indonésien), Juliette et Céline revisitent le rotin, un brin vintage, avec une collection qui sent bon les vacances !
www.saudara-collections.myshopify.com
Peut-être avez-vous aperçu leurs jolies couleurs à Little Villette, lors des ateliers Popi & Arlette ou dans l’espace jeu de Mombini : les magnets Ma Cabane à Rêves font l’unanimité ! Superposables à souhait (et fabriqués en France), ils autorisent toutes les combinaisons rêvées !
5 kits au choix : 14€ ou 24€ le kit ; www.macabaneareves.com

Un jeu pour cultiver l’égalité

Un jeu de société peut-il sensibiliser à l’égalité des sexes ? C’est le pari de cette « Bataille féministe » !

Jeu Bataille féministe - ToplaThe Moon Project, ou comment faire un pied de nez au sexisme de nos jeux de société ! Avec leurs cartes pour jouer à la bataille, finie, la supériorité du roi sur la reine. Les voici enfin à égalité : le même rôle et autant de points sont attribués aux personnages féminins et masculins (Roi/Reine, Duc/Duchesse, Vicomte/Vicomtesse). Évident, non ?
« Bataille féministe » (6+), 12,90€ ; www.playtopla.com.

Quand on a fini de jouer, on range

Jouer, vos enfants adorent. Mais quand il s’agit de ranger, ils prennent la poudre d’escampette ? Voici un jouet bien pensé pour changer la donne !

 

"Artsy Toys", à partir de 28,95€ : www.nobodinoz.comDes jouets sérigraphiés à la main ? Voici les « Artsy Toys » de Nobodinoz. Cubes, méli-mélo, puzzle, jeu de pêche : chaque jouet se range dans sa trousse, dont la forme représente le thème du jouet. Superbe.
« Artsy Toys », à partir de 28,95€ ;www.nobodinoz.com.

Un cadeau beau et bon pour bébé

Hochets Meri Meri, 19€ l'unité Vous êtes à la recherche d’un cadeau de naissance original et bon pour bébé ? Optez pour les jolis hochets Meri Meri.
Coup de cœur pour les hochets en coton bio de la célèbre marque Meri Meri (surnom de la créatrice américaine, Meredith, qui réalisa ses premiers modèles sur la table de sa cuisine il y a plus de 30 ans !). À la fois beaux et bons pour la planète.

 

Hochets Meri Meri, 19€ l’unité ; fr.smallable.com.

Un démêlant maison pour des matins plus sereins

Sans rinçage, ce démêlant se vaporise sur les cheveux emmêlés de la nuit : finis les « aïe » et les « ouille » avant de partir à l’école !
Petit plus : l’huile essentielle de lavande de la composition, qui éloigne les poux…

  1. Verser dans un flacon spray (désinfecté à l’alcool et séché) 50 ml d’eau et 2 ml de glycérine bio.
  2. Fermer le flacon, puis le secouer.
  3. Ajouter 10 ml d’huile de jojoba bio + 10 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie (ou de lavandin) bio + 5 gouttes de vitamine E bio + 10 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse. Compléter avec 100 ml d’eau.
  4. Bien secouer et avant chaque usage… c’est prêt !

 

 

Merci à Gwen, maman bretonne de 2 enfants, pour sa recette !
Découvrez vite son blog « happy green & slow lifestyle » :

lespetiteschozes.fr

Le tea time des mamans

Que diriez-vous de goûter aux infusions bio spécialement conçues pour chaque étape de la grossesse ?

Trois infusions bio pour chaque étape de la grossesse (à siroter contre les maux de la grossesse, puis pour préparer l’accouchement et enfin pendant l’allaitement) ? C’est l’idée des sommelières du thé de Colors of Tea, Cécile et Magali, pour répondre à la demande de l’une de leur maman cliente. Quelle bonne idée !
Coffret Maternité, 43,99€ ; www.colorsoftea.fr.

Colors of tea

Le livre qui invite à cultiver ses rêves

Si vous cherchiez un livre pour expliquer à vos enfants que les rêves les plus fous sont à leur portée, filez vous procurer ce livre improbable : l’histoire du plus jeune navigateur en solitaire, Guirec Soudée, ayant contourné le Canada par le nord avec, pour second, une poule rousse…

La poule qui fit le tour du monde, Hachette Enfants, 12,90€.

Des ateliers peinture sur bitume pour enfants

Imaginée en 1990 par Loïc Chevrant-Breton, alors responsable PACA d’ATD Quart Monde et depuis artiste à Marseille, l’association Arts et Développement organise pour les enfants des quartiers prioritaires des ateliers de peinture gratuits en pleine rue !

Redonner confiance en soi et en sa cité

Le but ? Contribuer au développement des enfants et à leur confiance en eux par la pratique de l’art et l’accès à la culture ; instaurer du lien social entre enfants, familles, voisinage, acteurs de quartier… et reconstruire avec les habitants un lien affectif avec leur cité. La confiance en soi, c’est à la fois se sentir capable et se sentir en lien.

 

Des enfants conquis

Un artiste, accompagné d’animateurs et de bénévoles, accueille les enfants au pied des immeubles – des lieux souvent désertés par les habitants –, avec tabliers, pinceaux, feuilles et pots de peinture. Environ 30 à 50 enfants sont présents spontanément aux rendez-vous donnés chaque semaine et durant toute l’année. Espaces de liberté, d’expression, d’apprentissage, les ateliers sont souvent attendus avec impatience par les enfants.

 

Des rendez-vous pérennes

Ces ateliers ont pour but de s’implanter durablement dans les quartiers : après 2 ou 3 ans de présence, l’association passe le relais au centre social et part essaimer ailleurs. Certaines cités organisent ainsi des ateliers de rue depuis plus de 10 ans ! Quant aux artistes, ils se succèdent tous les 2 ou 3 ans : une durée nécessaire à la connaissance du quartier et des familles pour développer un projet commun.

 

Des artistes investis

Les artistes (certains travaillent depuis 15 ans avec l’association !) viennent de tous les horizons : peintres, sculpteurs, photographes, vidéastes, graffeurs… Leur rôle est d’imaginer un projet collectif, parallèlement aux séances de peinture en expression libre, et d’accompagner chaque semaine les enfants sur le terrain. Les œuvres collectives viennent habiller les murs de la cité (fresques murales, graffitis, mosaïques…) ; d’autres seront exposées ailleurs (sculptures, vidéos, et dernièrement un tableau pixels art réalisé à partir de matériaux recyclés…). Aucun modèle préétabli, mais l’envie de cocréer, d’ouvrir les possibles et d’inspirer les enfants.
Des villes impliquées

Quarante-cinq ateliers s’installent chaque semaine à Marseille, Aubagne, Arles, La Ciotat, Marignane, Salon, Miramas, Port-de-Bouc, Vitrolles, Avignon, mais aussi à La Seyne-sur-Mer, Toulon,et plus loin à Lyon et Chambéry. Les ateliers sont financés dans le cadre de la politique de la ville (État et collectivités territoriales), parfois par la CAF et aussi par des fondations privées comme la Fondation Idkids.

 

 

« C’est fou ! Dire qu’on avait seulement des tubes de couleur et qu’on en est
« Même si l’on ne transforme pas les murs, on peut transformer les murs des enfants, et c’est ça qui est important. » Claude Morin St-Georges, artiste.
 DSC00539« Ici on ne travaille pas, on dessine. C’est du dessinage. Ici on ne fait pas de la grammaire ou des maths ni de la conjugaison, ici on dessine ce qu’on imagine. » Un enfant.
« J’ai découvert des tableaux, des grands peintres, des artistes. » Un enfant.
« C’est un lien social évident ; au niveau relationnel, ça permet vraiment une confiance, un regard dénué d’injonctions, de jugements […]. Pour le coup, l’art est vraiment un facteur de lien. » Virya Neang, artiste.
 « La première chose qui m’a marqué […] c’est l’envie de faire des enfants, ce potentiel énorme. Il peut faire froid, il peut pleuvoir, ils sont là, ils font, ils ont les mains bleues de froid mais ils y vont, ils font. » Daniel Zanca, artiste.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un livre pour comprendre ce qu’on mange

Quand le chef Thierry Marx prend la plume pour expliquer aux enfants leur alimentation, cela donne un livre ultra pédagogique qui fait le point sur les aliments et répond à des questions à la fois éclectiques et pertinentes : « Pourquoi la tarte de mamie est-elle meilleure que celle du supermarché ? » ; « Ce que je mange influence-t-il mon comportement ? » ou encore « Est-ce que je dois toujours finir mon assiette ? »… Sans oublier les recettes du chef lui-même, concoctées pour nos apprentis gourmets, comme celle de la pâte à tartiner maison. Miam !

Quand ça va, quand ça va pas, Thierry Marx, éditions Glénat Jeunesse,.Les éditions Clochette
La collection « Quand ça va – Quand ça va pas » : après les émotions et le corps expliqués aux enfants – respectivement de Philippe Grimbert et Michel Cymes –, c’est au tour du grand chef, Thierry Marx en personne, d’aborder un sujet essentiel : celui de l’alimentation (à paraître en avril). Un ouvrage à parcourir à 4 mains pour comprendre le pourquoi du comment !

 

La pâte à tartiner maison
Attention ! Comme cette pâte à tartiner n’a pas d’agents conservateurs, elle ne se conservera que 8 jours au frigo. Mais d’ici là, elle sera finie depuis longtemps… !

 

Pour un pot de 250 g

  • ¼ de litre de lait
  • 200 g de sucre en poudre
  • 200 g de chocolat noir ou au lait en morceaux
  • 40 g de beurre ramolli
  1. Fais bouillir le lait. Quand il est bouillant, retire-le du feu.
  2. Dans une casserole sur feu vif, fais fondre 2 cuillères à soupe de sucre. Quand il est fondu, ajoute une cuillère de sucre et fais-le fondre et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ne reste plus de sucre. Tu as maintenant du caramel dans ta casserole. Enlève-la du feu.
  3. Dans cette casserole de caramel, ajoute les morceaux de chocolat, puis le beurre ramolli en remuant vite avec un fouet pendant 2 minutes.
  4. Maintenant, ajoute le lait brûlant tout en continuant à battre ton mélange avec le fouet. Puis verse ta pâte à tartiner dans un pot très propre. Attends que la pâte ait refroidi pour fermer le pot.

 

6 bons réflexes pour les aider à dépasser l’échec

  1. Exprimez clairement que l’enfant peut échouer: Tu essaies de suivre au crayon cette ligne et tu essaies de toucher le moins possible de cercles. 
  2. Discutez du problème avec l’enfant : Tu as des difficultés à exécuter cet ordre et nous allons nous entraîner ensemble. 
  3. Modifiez l’ordre, de telle façon qu’il existe toujours une possibilité de réussir : Commence par ce qui te semble le plus facile.
  4. Ayez de l’attention pour le processus, pour la volonté et les efforts d’essayer, et moins d’attention pour le résultat final : Tu t’es bien appliqué et tu fais vraiment de ton mieux : bravo ! 
  1. Cherchez toujours le côté positif dans l’exécution faite par l’enfant: Cette lettre est déjà très bien, essaie de faire l’autre de la même manière. 
  2. Comparez les prestations de l’enfant avec ses prestations précédentes : C’est déjà mieux que la fois dernière.

Les petites phrases qui font du bien pour dépasser l’échec

Vous voulez les aider à dépasser l’échec mais vous n’avez pas les mots ? Voici quelques petites phrases à intégrer dans votre boîte à outils !

Plutôt que : Sur 10 exercices, 3 sont faux.

Préférez : Sept exercices sont justes.

Plutôt que : C’est à côté.

Préférez : C’est presque dedans !

Plutôt que : Tu ne sais toujours pas le faire ! 

Préférez : C’est encore un peu difficile, mais tu apprends et tu as déjà fait des progrès.

Plutôt que : Tous les exercices d’écriture sont faux car tu dépasses de la ligne.

Préférez : Les exercices d’écriture sont justes, maintenant essaie de rester entre les lignes.

Plutôt que : Continue à grimper, tu ne dois pas avoir peur.

Préférez :Tu as atteint une bonne hauteur, c’est courageux. La prochaine fois, tu essaieras d’aller plus haut.

Plutôt que : Tu dois marcher sur cette poutre et tu ne dois pas tomber. 

Préférez : Tu essaies de faire un maximum de pas.

Comment aider les enfants à dépasser l’échec ?

Éducateur, Marc Litière accompagne les enfants en proie à des difficultés scolaires ou motrices. Dans son ouvrage Maman, j’y arriverai jamais ! ,il rappelle les clés essentielles pour remotiver les enfants et les aider à dépasser leurs difficultés.

Que se cache-t-il derrière la phrase « Je ne sais pas le faire » ?

MARC LITIÈRE : Plusieurs choses ! Il y a le Je ne sais pas le faire, car je ne veux pas le faire, en guise d’excuse pour éviter l’effort ; le Je ne sais pas le faire, car je n’ose pas le faire, lié à des échecs passés et à la peur d’échouer à nouveau ; le Je ne sais pas le faire, car je ne sais pas encore le faire, signifiant que l’enfant n’a pas tous les outils en main pour le faire ; le Je ne sais le faire, car je ne sais pas le faire correctement, en lien avec une attente d’excellence de l’entourage, et le Je ne sais pas le faire, car je ne sais vraiment pas le faire (et je ne saurai jamais le faire), qui révèle qu’il n’a pas les capacités physiques ou cognitives pour réaliser une tâche. Il est primordial, avant d’aider l’enfant, de comprendre ce qu’il veut dire exactement signifie pour lui apporter une réponse adéquate.

 

Comment aider nos enfants ?
M.L. : Dans les 2eet 3ecas, en générant une spirale positive. Par exemple en décomposant la tâche à accomplir en plusieurs parties : l’obstacle paraîtra alors moins infranchissable et, en réussissant étape après étape, l’enfant prendra confiance en lui, ou encore en la simplifiant, puis en en augmentant la difficulté. Et surtout en expliquant que la peur de l’échec et l’impuissance font partie de la vie de tous les jours et que l’on a le droit d’échouer, que l’échec est nécessaire à tout apprentissage !

 

Et dans les 4eet 5ecas ?
M.L.
 : De plus en plus d’enfants n’arrivent plus à répondre aux attentes de leur entourage. Nous devons accepter que nos enfants ne se développent pas tous de la même manière : la plupart des enfants savent bien faire certaines choses et y excellent, tandis qu’il y a des domaines où ils rencontrent des difficultés. Un être humain ne sait pas tout faire et ce n’est pas nécessaire !

 

En quoi la réaction de l’entourage est-elle essentielle face à l’échec ?

M.L. : Les parents ont souvent l’habitude de ne leur faire des remarques que lorsque quelque chose ne va pas… or la répétition de résultats négatifs nuit à la confiance en soi. Pour aider l’enfant à sortir de l’échec, il est toujours, et partout, important de faire des remarques constructives et bienveillantes et de transformer ces vécus en positif.

 

C’est-à-dire ?

M.L. : Un enfant apprend davantage par solidarité : il faut lui présenter un miroir de lui-même qui ne reflète pas que les aspects négatifs. Si, par exemple, un enfant ne sait pas bien calculer, regardez tout ce qu’il sait faire : c’est un bon camarade de jeu, il est doué pour le sport, il a des capacités de meneur, il participe aux tâches ménagères… Il faut lui montrer que son problème de calcul n’est qu’un petit aspect de lui-même, sans pour autant, surtout, le dédouaner des efforts à faire.

 

Si vous voulez que les enfants s’améliorent, faites-en sorte qu’ils entendent que vous dites du bien d’eux. Haim Ginott

 

 

Maman, j'y arriverai jamais ! Maman, j’y arriverai jamais ! – Face à la peur de l’échec, comment redonner confiance à votre enfant, Marc Litière et Hélène Van Kerckhove, 25€, De Boeck.

4 attitudes à adopter pour cultiver l’autonomie de ses enfants

Favoriser l’autonomie d’un enfant, sa capacité à faire les choses seul, à résoudre ses problèmes par lui-même est essentiel pour qu’il puisse apprendre à se faire confiance et à mieux affronter les défis de la vie.

 

Attachement et autonomie

Essentiel à savoir : l’attachement précède l’autonomie. Comme l’explique France Frascalo-Moutinot : le paradoxe est qu’il est nécessaire d’avoir pu vivre une dépendance satisfaisantepour pouvoir devenir vraiment indépendant. Ainsi, l’enfant tout petit qui supporte difficilement d’être séparé peut sembler plus dépendant qu’un autre enfant, alors même que plus tard il arrivera à devenir plus vite autonome.

 

Ne pas faire à sa place

Pour gagner du temps, il nous arrive souvent de faire les choses à la place de nos enfants, comme les habiller vite fait le matin car cela prendrait une éternité de les laisser faire seuls, ou de céder à un enfant qui préfère demander de l’aide plutôt que de s’embêter. Or l’apprentissage est fait d’essais et d’erreurs, et exige de nous patience et pédagogie : si, sur le moment, on s’imagine gagner du temps, c’est pour en perdre ensuite car ils resteront longtemps dépendants de notre aide…
Astuce

Fermetures faciles, pantalons sans bouton, repérage pied gauche pied droit, etc. optez pour des vêtements adaptés afin de les rendre plus autonomes quand ils sont petits pour ensuite, quand ils grandiront, leur apprendre nouer des lacets, boutonner une chemise,reconnaître un pied droit…

 

« Parents hélicoptères »

Cette expression* désigne les parents qui, tels un hélicoptère, volent au secours de leur descendance dès que ceux-ci ont un souci. Surimpliqués dans la vie de leurs adolescents, ils n’hésitent pas à prendre des décisions essentielles à leur place, à intervenir en cas de conflit, à résoudre leurs problèmes… Une attitude qui, si elle révèle une volonté de bien faire, s’avère totalement négative, car alors les enfants sont plus susceptibles de se désinvestir de leur scolarité, de décrocher et d’hésiter quant à leur orientation.

« Parents tondeuses »

Plus récente, cette expression, imaginée par une institutrice américaine restée anonyme, désigne les parents qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher leur enfant de faire face à l’adversité, aux difficultés ou à l’échec. Ainsi, au lieu de(les) préparer aux défis, ils tondent les obstacles afin qu’ils n’aient pas à s’y confronter. Une grave erreur selon elle, car en agissant ainsi on ne crée pasune génération d’enfants plus heureux maisune génération qui panique ou s’arrête à la simple idée d’échec. Sa conclusion : si nous voulons que nos enfants réussissent […], nous devons leur apprendre à gérer leurs propres défis, à faire face à l’adversité et à se défendre eux-mêmes.

 Astuce :
Fermetures faciles, pantalons sans bouton, repérage pied gauche pied droit, etc. Optez pour des vêtements adaptés afin de rendre vos enfants plus autonomes quand ils sont petits ensuite, quand ils grandiront, leur apprendre, boutonner une chemise, reconnaître leur pied droit…

 

 

« Chaque aide inutile est un obstacle à grandir. »
Maria Montessori

 

 

* Issue d’une étude menée aux USA auprès de 483 étudiants en échec scolaire.
** www.weareteachers.com/lawnmower-parents/

Une petite histoire qui montre que faire des expériences booste la confiance en soi

Une petite histoire vaut mieux qu’une grande leçon… voici l’histoire de la bouteille de lait :

 

Pouvoir explorer le monde physique, en se livrant à des expériences, est essentiel à l’enfant pour le maintien de sa curiosité innée et pour renforcer son sentiment de maîtrise, ingrédient de la confiance en soi. Benjamin Franklin (inventeur du paratonnerre) – ou était-ce Thomas Edison (inventeur de l’électricité) ? – raconte qu’enfant il avait renversé une bouteille de lait et qu’il avait fait des dessins en étirant par endroits la flaque de lait sur le carrelage. Sa mère, l’ayant surpris, s’était accroupie à côté de lui et avait participé à son jeu. Ensemble, ils avaient admiré leur œuvre. Puis sa mère lui avait expliqué que le lait était précieux, qu’il ne fallait pas le gaspiller, et que cette expérience ne devait donc pas être reproduite.

* Extrait tiré du guide Comment aider votre enfant à avoir confiance en lui ?, de France Frascarolo-Moutinot, 19€, De Boeck.

 Vous avez envie de lire encore un peu ? Découvrez l’histoire du chauffeur de taxi juste ici

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

Ici, l’estime de soi, l’une des 4 valeurs éducatives des crèches Rigolo Comme La Vie (avec l’empathie, le respect du temps et le vivre-ensemble), se cultive au quotidien. Une notion qui englobe la confiance en soi, mais qui y ajoute l’amour de soi et la vision de soi. Explications et bonnes pratiques partagées par des professionnels de la petite enfance.

 

LA VISION DE SOI
Avant que d’être une construction interne, la vision que l’on a de soi correspond à la manière dont on se sent perçu par les autres. Elle se construit sur ce que nous renvoie l’environnement de nous-même : les paroles des autres, les critiques, les valorisations… Ce que l’on renvoie au jeune enfant pose ainsi les bases de la vision qu’il aura plus tard de lui-même et qui l’accompagnera toute sa vie. Et dans cette construction les mots ont particulièrement d’importance. C’est pourquoi les professionnels de Rigolo Comme La Vie sont attentifs à bien distinguer le comportement de la personnalité : par exemple, si un enfant frappe un autre enfant, il n’est pas « méchant » pour autant. C’est sa « réaction » qui n’est pas adaptée et il doit donc apprendre à manifester sa colère autrement.

 

L’AMOUR DE SOI
L’amour de soi est la capacité à s’aimer tel que l’on est et à aimer les autres tels qu’ils sont. Plus nous recevons d’amour, plus nous nous aimons et plus nous pourrons aimer en retour. L’amour de soi se construit au travers des marques de bienveillance de la part de l’entourage, à la fois physiques (gestes tendres, caresses, câlins, douceur de la voix…) et comportementales (écoute, disponibilité, prendre le temps, collaboration…).

 

LA CONFIANCE EN SOI
C’est le fait de connaître et de croire en son potentiel et en ses qualités. Elle est nourrie par l’encouragement et le soutien. Mais attention à ne pas valoriser l’enfant à outrance, car c’est alors l’effet inverse qui se produira : l’enfant ne fera plus les choses pour lui-même mais pour plaire aux autres et il cherchera la confiance de l’adulte plutôt que la sienne propre.

 

 

Les bonnes pratiques mises en place par Rigolo Comme la Vie

 

  • Adapter l’aménagement de l’espace
    pour permettre à l’enfant d’évoluer dans un endroit qui le valorise et le met en confiance (meubles bas, porte-manteaux à sa hauteur, espaces jeux…).
  • Favoriser la motricité libre en laissant l’enfant se mouvoir
    en toute liberté (ramper, rouler sur le dos, crapahuter à 4 pattes, monter et descendre 15 fois la même marche…) afin qu’il expérimente ses limites et en intervenant le moins possible afin de respecter son rythme de développement (ne pas « pousser » l’acquisition de la position assise en le calant entre 2 coussins, par exemple).
  • Accompagner l’autonomie
    en proposant à l’enfant de faire seul sous le regard bienveillant de l’adulte : s’habiller, choisir sa place à table, se servir dans le plat, débarrasser ses couverts… tout en lui donnant le temps de faire les choses.
  • Mettre en place des rituels
    (partagés avec les familles) pour que l’enfant se repère dans la journée et se sente ainsi rassuré : comptine du matin, lavage des mains avant le repas, histoire avant la sieste…
  • Responsabiliser l’enfant
    en l’associant à des actions quotidiennes au service de la collectivité : chercher les bavoirs et les distribuer aux autres enfants, choisir une comptine ou une histoire, participer au rangement…

 

 

Rigolo Comme La Vie
Rigolo Comme La Vie est un réseau de crèches, de microcrèches et d’accueil de loisirs. Sa particularité au travers de ses 39 structures ? Développer des innovations sociales au service de l’enfant et sa famille : crèches et liens intergénérationnels, inclusion d’enfants en situation de handicap, accompagnement à la parentalité, sensibilisation aux gestes écocitoyens… Un réseau militant membre de la communauté idkids, qui regroupe les marques Okaïdi, Obaïbi, Jacadi, Oxybul éveil et jeux et N’Joy.

 

 

13 idées pour booster la confiance de nos enfants

La confiance en soi se développe dès la plus tendre enfance et se construit en interaction avec l’entourage. Hier, les parents ne considéraient sans doute pas assez leurs enfants ; aujourd’hui, par envie de bien faire, ils sont souvent surprotecteurs. Deux extrêmes qui ne facilitent pas le développement de la confiance en soi : voici les bons réflexes à privilégier !

Laissez-les faire des expériences
En manipulant, en testant, en créant, l’enfant prend confiance en ses gestes, en sa curiosité, en sa capacité à comprendre le monde : acceptez que votre fille de 4 ans arrose les plantes, même s’il vous faut éponger derrière elle…

 

Encouragez-les à affronter des situations nouvelles
Demander une baguette à la boulangère, descendre la poubelle tout seul, se renseigner sur une activité, planter un clou : inciter les enfants à sortir de leur zone de confort, à vaincre leur timidité, leurs peurs, leur permet de prendre confiance en leur capacité à appréhender l’inconnu.

 

Valorisez les erreurs
Se tromper est la preuve que l’on essaie, ce n’est qu’une étape vers le succès : cela fait partie intégrante de l’apprentissage. Une évidence à ne pas oublier et à leur expliquer souvent. Comme le disait Churchill : Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.

 

Pensez à les féliciter
On pense plus facilement à critiquer et à relever ce qui ne va pas qu’à encourager : de la même manière que vous les grondez quand ils se comportent mal, pensez à féliciter vos enfants quand ils sont sages, généreux, gentils, gais, créatifs, habiles, ingénieux, enclins à l’empathie, serviables…

 

N’aplanissez pas les difficultés
Montrez plutôt à l’enfant qu’une difficulté est une opportunité d’apprentissage. C’est en y faisant face et en voyant qu’il arrive à la surmonter qu’il prendra confiance en lui. Et cela donne du sens à ce qui arrive et à ce que nous faisons. Vivre, ce n’est pas échapper à la tempête, mais danser sous la pluie !

 

Dites à voix haute le bien que vous pensez d’eux
Votre fille partage ses bonbons avec son petit frère ? Marquez le coup (Tu as partagé avec ton frère, c’est très gentil de ta part) au lieu de vous faire la remarque dans votre tête (Tiens, cette fois-ci, elle a pensé à son petit frère) sans penser à la formuler.

 

Laissez-les penser par eux-mêmes
Maman, je peux regarder la télévision ?  — Qu’en penses-tu, toi ?Je termine mes devoirs d’abord, et après, je regarde mon dessin animé : à une question qu’ils vous posent, demandez-leur ce que, eux, en pensent. Cela les habitue à se prendre en charge et à s’autonomiser, ce qui favorise le développement de la confiance en soi. Autre vertu : ils seront plus enclins à agir en conséquence.

 

Apprenez-leur à s’autoévaluer
Et toi, qu’en penses-tu, du rangement de ta chambre ?, Tu trouves que tu es colérique ? : inciter les enfants à s’autoévaluer les aide à développer un référentiel interne au lieu de rester dépendants de l’opinion des autres.

 

Méfiez-vous des généralités
Tu n’es bon à rien, Tu ne comprends jamais rien, Tu es paresseuse… Ces étiquettes collent à la peau et l’enfant finit par s’y conformer, persuadé de leur véracité. Un être humain n’est pas une seule chose, en toute situation et à tous les instants. Un enfant peut rechigner à faire ses devoirs et montrer une volonté de fer quand il joue au tennis…

Évitez les projections
Comme le dit si bien Isabelle Filliozat*, on peut faire des projets avec les autres, pas sur les autres. Propos qu’elle illustre par l’exemple d’un papa qui force son fils à faire du foot parce qu’il avait adoré cela lorsqu’il avait son âge…

Laissez leurs émotions s’exprimer
Peur, tristesse, colère, jalousie… : si on les garde en soi, surtout lors des premiers mois de vie, elles finissent par oppresser l’enfant et altérer sa confiance en lui. Toute peur ou honte qui n’a pu être reconnue, parce que personne n’a voulu l’entendre, est encore là, prête à se manifester dans les situations ressemblant plus ou moins au déclencheur originel, explique Isabelle Filliozat. Plus d’une semonce assénée à nos enfants, plus d’une querelle cherchée au conjoint sont des tentatives de vengeance de ce qui nous est arrivé petit.

 

Ne niez pas leurs ressentis
Non, cela ne fait pas mal, Non, ce pull ne pique pas… Comment avoir confiance en notre jugement quand nos sensations ont été niées, quand les autres semblent mieux savoir que nous ce que nous ressentons ?

Ne cachez pas vos émotions
Chagrin, soucis, angoisses : que vous fassiez bonne figure n’empêchera pas votre enfant de sentir que quelque chose ne va pas. Mieux vaut admettre ces émotions devant lui (sans bien sûr en faire votre confident). D’une part parce que son imagination peut l’entraîner dans des contrées autrement plus inquiétantes que la réalité, d’autre part parce que ne pas faire coïncider ce qu’il ressent avec ce qu’il voit de vous peut l’amener à ne plus faire confiance à ses ressentis. Enfin, intégrer que les problèmes vont et viennent et font partie de la vie, et, lui permettra de savoir aller de l’avant et de ne pas se décourager face aux difficultés.

 

Une petite histoire qui booste la confiance

Une petite histoire vaut mieux qu’une grande leçon…  voici celle du chauffeur de taxi 

 

Il y a une catégorie de gestes ou de paroles qui peuvent heurter les enfants : les remarques désobligeantes d’inconnus. Apprendre à nos enfants à voir ce qu’il se cache derrière leur servira toute leur vie pour ne pas se laisser atteindre par des attitudes offensantes. Voici une histoire d’un anonyme qui circule sur Internet.

 

« Un jour, j’ai sauté dans un taxi et nous sommes partis pour l’aéroport. Nous roulions dans la file de droite quand soudain une voiture est sortie d’un parking juste devant nous. Le chauffeur de taxi a réussi de justesse à l’éviter. Le chauffard s’est mis à nous insulter. Le chauffeur de taxi a juste souri et fait un geste amical. Et il était vraiment amical. Alors je lui ai demandé : “Pourquoi avez-vous fait ça ? Ce type a failli démolir votre voiture et nous envoyer à l’hôpital ! ” C’est alors que mon chauffeur de taxi m’a appris ce que j’appelle maintenant “la loi du camion-poubelle.

 

Il m’a expliqué que beaucoup de personnes sont comme des camions-poubelles. Elles se baladent pleines de détritus, de frustration, de colère et de déception. Comme les détritus débordent, elles ont besoin de place pour les décharger et de temps en temps elles les déversent sur nous. Ne le prenez pas personnellement. Souriez-leur, saluez-les, souhaitez-leur du bien et continuez votre route. »

Cmabulle autour du monde avec Graphic Bike Tour : épisode 9

 

 

Le Cambodge, pays des Khmers

Notre périple arrive doucement à sa fin. Avec les camions en Russie, nous avions pensé avoir fait le plus stressant côté danger sur la route : le Cambodge nous a réveillé après la Thaïlande ! Poussière, vitesse des camions et des 4×4, en y ajoutant une chaleur écrasante ; les grands axes routiers du Cambodge n’ont rien de reposant !

Des passages piétons ?

Pour la plupart des enfants des petits villages, le chemin de l’école se fait essentiellement à Les écoles se trouvent parfois directement le long des grandes routes nationales. Avec les camions et bus qui ne ralentissent pas pour traverser les villages (quelques coups de klaxons suffisent), la sortie des écoles est un sport bien dangereux !!
Comme le reste du pays, l’école est encore aujourd’hui en reconstruction avec des inégalités entre la campagne et les villes, et suivant les moyens des familles, entre l’école publique et les établissements privés.
On se lève tôt pour aller à l’école car à 7h, c’est le début des cours. L’école est ici un plaisir et une chance pour les jeunes.

Comme partout en Asie

Dès que la famille en a les moyens, les jeunes et moins jeunes privilégient le scooter pour se déplacer. On peut voir jusqu’à 4 ou 5 collégiens dessus.
Au-delà, c’est la remorque transformée en mini bus et il n’y a plus de limite… Imagination et bricolage font le reste. Ne pensez même pas à la ceinture de sécurité ni aux gilets jaunes… En ville, code de la route ou pas, tout le monde est conscient du déplacement des autres. Alors on se déplace comme dans une fourmilière avec fluidité en évitant de se « toucher ».

La petite reine

Le vélo semble avoir gardé une belle place comme mode de déplacement. A défaut d’avoir les moyens de s’acheter un scooter et l’essence qui va dedans, le vélo reste pratique et économique. Seul, avec le petit frère à l’arrière ou à 3 en rentrant de l’école ! Le vélo est ici comme pour beaucoup de choses, indestructible car toujours réparable…

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’astuce qui révolutionne votre quotidien : l’appli Cmabulle met gratuitement en relation les parents pour partager les trajets à l’école ou aux activités extrascolaires. Il suffit que les établissements ouvrent une « bulle de confiance » sur www.cmabulle.fr. C’est facile et super pratique ! »

Cmabulle autour du monde avec Graphic Bike Tour : épisode 8

La Thaïlande, tradition et modernité

À dos d’éléphant, en bus, en taxi, en tuk-tuk, en scooter, à vélo ou à pied : direction l’école en Thaïlande. Comme dans les précédents pays d’Asie traversés, l’uniforme reste de rigueur pour les élèves. Ici pour une partie des garçons ce sera la toge du moine bouddhiste…

L’école pour tous

En Thaïlande, chaque homme passe un moment de sa vie dans un monastère. Cette période dure en moyenne 3 mois.Pour les garçons de familles peu argentées, c’est parfois le moyen de suivre une scolarité complète. Dans ce cas, ils sont pris en charge dans un monastère et éduqués jusqu’à la fin de leur scolarité.

Dénuement et simplicité

Pour les jeunes moines, côté vêtements, pas de fioritures : une simple toge safran ou orangée. Chaque matin les moines de tous âges parcourent la ville, pieds nus, avec leur bol à aumônes. Les thaïlandais, en majorité bouddhistes (95% de la population), leur font don de nourriture en échange d’un moment de recueillement.

 

Ancrés dans le monde

Aller à pieds nus, cela convient pour de courts déplacements… Mais beaucoup prennent le taxi, le bus, le bateau ou un scooter pour de plus longs trajets. Dans certaines villes, nous avons parfois vu des moines au volant de rutilants 4×4 !

 

Prochaine étape ? Le Cambodge !

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Cmabulle autour du monde avec Graphic Bike Tour épisode 7

Le Laos, Sabai dee !

Nous arrivons au Laos par le Nord. Montagne, jungle et petits villages. Même si la végétation est identique, on voit très vite que le pays est bien moins riche que la Chine. Des « Sabai dee ! » (Bonjour) viennent de partout, surtout des enfants avec un large sourire. Un accueil bien agréable !

En tong ou en bateau ?

Pour la plupart des enfants des petits villages, le chemin de l’école se fait essentiellement à pied (parfois en vélo) sur de longues distances. Pas de cantine, alors c’est le retour à la maison le midi ou le repas dans la rue.
Pour beaucoup d’enfants après l’école, une seconde journée démarre dans le petit commerce familial ou aux champs. Tous n’ont d’ailleurs pas la chance d’être scolarisés et certains arrêtent dès la fin du primaire pour travailler avec leurs parents.
L’uniforme est de rigueur : longue jupe traditionnelle pour les filles, pantalon bleu nuit et chemise blanche pour les garçons. Seuls quelques jeunes moines en tenue orange vif peuvent marquer leur différence. Clin d’œil chinois : le petit foulard rouge récompense parfois certains « bons » élèves…
Certains villages le long du Mékong ne sont accessibles que par bateau : de longues barges étroites à fond plat qui glissent lentement au fil de l’eau. Le fleuve remplace la route.

En tuk tuk ou en moto ?

Dans les villes et villages plus importants, pour les déplacements, Honda fait la loi ! Le même modèle de petite moto est utilisé de 7 à 77 ans : réparable et transformable partout avec les mêmes pièces, simple et efficace, même si c’est un peu pétaradant… et fumant parfois.
Le tuk tuk hors d’âge complète souvent le tableau. Chargé au maximum, c’est le transport en commun pour les courtes et moyennes distances.

La débrouille…

À Ventiane, nous avons rencontré Somxay, étudiant en économie. Après 3 ans dans un monastère (de 16 à 19 ans), il a décidé de reprendre ses études. Pour équilibrer son budget, il cultive avec ses amis un potager sur le campus. Passionné et passionnant, il nous a fait découvrir la ville. Somxay se déplace à vélo : le week-end à la rencontre des étrangers afin d’améliorer son anglais et pendant les 3 mois de vacances d’été à la découverte de son pays.

 

Adaptation, débrouillardise et art de vivre l’instant présent, illustrent bien l’ambiance du pays.

 

Prochaine étape ? La Thailande !

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Cmabulle autour du monde avec Graphic Bike Tour : épisode 6

La Chine, des sourires qui « transportent »

La Chine est immense…
Nous l’avons traversée du Nord au Sud, et malgré la barrière de la langue, le contact a été assez facile et les sourires toujours présents ! La plupart des jeunes sont enthousiastes à l’idée de pouvoir échanger quelques mots d’anglais avec nous.

L’uniforme scolaire et le petit foulard rouge

En ville comme en campagne, l’uniforme est de rigueur, avec des styles et des couleurs qui diffèrent suivant les établissements. Une bonne partie des collégiens et lycéens sont en internat.
Rythme soutenu, beaucoup de devoirs à la maison, peu de vacances (un mois et demi l’été et un mois pour le Nouvel an chinois) : dans ce pays on apprend très tôt à travailler intensément !
Les exercices physiques quotidiens sont obligatoires ainsi que 10 minutes d’automassage des yeux (les caractères chinois fatiguent beaucoup les yeux).
Le patriotisme est très marqué : les élèves assistent à la cérémonie de levée de drapeau le lundi matin en chantant l’hymne national. Certains bons élèves du primaire seront sélectionnés (résultats, comportement et loyauté) pour arborer fièrement le foulard rouge et devenir jeune pionnier de Chine.

Trafic dense mais conduite zen

Historiquement, le vélo était le mode de déplacement des chinois. Le changement est visible : la voiture, le bus, le scooter électrique ou le triporteur ont pris sa place !
Le trafic est dense. Les chinois se déplacent beaucoup. Mais globalement tous roulent assez lentement et calmement avec un grand respect pour les autres usagers de la route.
On klaxonne pour signaler sa présence mais aucune agressivité dans ce geste. A vélo, nous nous sentons donc plutôt en sécurité sur la route.
Côté sécurité d’ailleurs… le port du casque en scooter, moto ou vélo est plutôt accessoire ! Et les chinois n’hésitent pas à monter à trois ou quatre sur le scooter…

 

Prochaine étape ? Le Laos !

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Cmabulle autour du monde avec Graphic Bike Tour : épisode 5

La Mongolie, la steppe et Oulan-Bator

Même si les mongols sont toujours en partie nomades (30%), la majorité de la population vit à Oulan-Bator, modernité oblige…

Entre tenue traditionnelle et uniforme scolaire

Durant l’année scolaire, Amaka vit à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie.
Mais ce dimanche, il est parti avec sa maman retrouver ses grands-parents, oncles, tantes, cousins et cousines à plus de 300 km de là dans la vallée de l’Orkhon. Il a revêtu pour l’occasion sa tenue traditionnelle qu’il ne porte pas la semaine : l’uniforme est de rigueur pour l’école !

La duldusurgul

Dans les grandes villes, tout le monde suit de même cursus de 7 à 18 ans : c’est la « duldusurgul ». La seule option est le choix de la langue étrangère : russe ou anglais !
Les classes sont très chargées et pour optimiser les locaux, les enfants ont cours le matin ou l’après-midi. Mais il est quand même plus facile pour un enfant de suivre une scolarité « classique » dans une ville comme Oulan-Bator que dans la steppe : dans une famille d’éleveurs nomades, il faut parfois faire 10 ou 20 km pour rejoindre l’école dans des conditions climatiques difficiles… l’hiver dure 8 mois…

La moto chinoise et la camionnette coréenne, reines des pistes

Dans les endroits reculés, non macadamisés, le cheval a longtemps été le moyen le plus pratique pour se déplacer.
C’est maintenant la petite moto chinoise qui a en grande partie pris sa place. On s’y met à un, deux ou trois. Pas de casque, la casquette ou le chapeau font bien souvent l’affaire ! La petite camionnette coréenne complète le tableau pour le transport sur les pistes…
Le rapport à la sécurité est très différent comparé à la France. Mais la circulation n’a rien à voir : c’est très désert… dans la steppe mongole !

 

Prochaine étape ? La Chine !

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Cmabulle autour du monde avec Graphic Bike Tour : épisode 4

La Russie, de l’Ouest à l’Est

En Transsibérien

Le train reste un mode de déplacement idéal pour ce genre de long voyage. Les déplacements des enfants au quotidien se font le plus souvent en voiture, en bus ou à pied. En dehors de grandes villes comme Moscou ou Saint-Pétersbourg, les routes secondaires peuvent être des pistes ou être très dégradées par les aléas climatiques.
Le vélo et les transports alternatifs ont peu leur place. Train mythique, le Transsibérien relie le pays d’Ouest en Est. Il nous a permis de faire plus de 5000 km que nous n’aurions pas pu faire en vélo, de Moscou à Irkoutsk.
A 60 km/h de moyenne, il offre une parenthèse hors du temps où l’on se retrouve pendant plusieurs jours à vivre ensemble : 50 par wagon en classe économique, 24h/24. Un peu comme en colo… Une (parfois un) chef par wagon gère la logistique et s’assure que tout se passe bien pour ses passagers. Sofia, 8 ans, voyage avec sa maman. Elles ont été nos charmantes voisines pendant le trajet. Nous avons échangé quelques mots en anglais avec Sofia.
En dehors des grandes villes, les adultes parlent rarement l’anglais. En revanche, la jeune génération l’apprend tôt à l’école.

En « trotte » à Moscou

Bien que les infrastructures en ville soient plutôt tournées vers le « tout voiture », on a quand même vu quelques pistes cyclables. Certaines flambant neuves : merci la Coupe du monde de foot… En cherchant un peu, on peut même y trouver des bornes proposant des trottinettes électriques. C’est pas beau ça ?

 

Prochaine étape ? La Mongolie !

« L’astuce qui révolutionne votre quotidien : l’appli Cmabulle met gratuitement en relation les parents pour partager les trajets à l’école ou aux activités extrascolaires. Il suffit que les établissements ouvrent une « bulle de confiance » sur www.cmabulle.fr. C’est facile et super pratique ! »

Cmabulle autour du monde avec Graphic bike tour : épisode 3

Les Norvégiens semblent en connexion directe avec la nature, que ce soit en campagne ou en ville. La plupart des enfants grandissent avec ce rapport proche de la nature. Beaucoup d’activités « outdoor » quelque soit la saison !

À l’école à vélo

La plupart de ses élèves viennent à l’école en vélo, encadrés par deux adultes. En reprenant la route, nous avons effectivement croisé une vingtaine d’enfants qui se dirigeaient vers l’école avec leur bicyclette et tout l’équipement de sécurité !

Totale confiance

Les parents ont une grande confiance envers leurs enfants. Le petit dernier grimpe en haut de l’arbre ? Il a réussi à monter ? Et bien, il arrivera à descendre… De ce fait, très vite, on leur donne une liberté d’agir ! Même dans une ville comme Oslo, très jeunes, ils peuvent souvent aller seul à l’école, à pied, à vélo, en bus… ou en bateau comme à Fredrikstad !

C’est comment l’école en Norvège ?

Le pays est très clairsemé. De ce fait, il y a beaucoup d’écoles, aux effectifs réduits. L’année scolaire débute mi-août pour finir mi-juin. Pas de cantine : les enfants viennent avec leur « matpakke » (sandwich, charcuterie, poivron, concombre). Les semaines scolaires sont de 5 jours, de 9 h à 15 h.
Le redoublement n’existe pas, il n’y a pas de compétition au sein de l’école, il n’y a pas de « bons » et de « mauvais » élèves. Et en Norvège, l’anglais est une matière obligatoire dès 6 ans…

 

Prochaine étape ? La Russie !

Cmabulle autour du monde avec Graphic bike tour : épisode 2

La capitale danois, symbole du déplacement écolo de 7 à 77 ans ? Impression confirmée !

44% des élèves danois vont à l’école en vélo !

À côté du quartier bien connu « Christiania » (communauté autogérée depuis 1971), sortie de classe de l’école du même nom. Ici pas voitures devant l’école, les enfants enfourchent leur bicyclette, repartent éventuellement à pied. Si quelques parents garent leur véhicule devant l’école, c’est leur cargo-bike.
Les élèves vont à l’école 5 jours par semaine avec fin des cours à 16h maximum. L’été, fin des cours le 30 juin, reprise le 11 août. En revanche, chaque établissement est assez libre pour adapter le rythme de son programme scolaire. L’école (Folkeskole) démarre à 6 ans et les premières notes n’arrivent qu’à 15 ans. Il n’y a pas de scission primaire/collège.

Le vélo dans les gènes : le vélo 1er moyen de transport !

Les enfants apprennent à rouler comme on apprend à marcher. Impossible de ne pas posséder de vélo. Tout le monde a 2, 3 ou 4 vélos. Un vieux pour la ville, un cargo pour transporter les enfants ou les courses, un autre pour le fun ou le sport. La voiture, si elle est présente, vient en second lieu.

Sécurité, tranquillité, civilité

Malgré le nombre très important de cyclos, on se sent en sécurité. Tout le monde respecte les panneaux et feux. Quand on s’arrête, un petit signe de la main prévient ceux qui suivent. Les enfants peuvent donc sillonner la ville sereinement avec plus de 500 km de pistes cyclable dans toute la capitale danoise ; depuis 2014, la ville a énormément travaillé pour évoluer dans ce sens…

Prochaine étape ? La Norvège !

« L’astuce qui révolutionne votre quotidien : l’appli Cmabulle met gratuitement en relation les parents pour partager les trajets à l’école ou aux activités extrascolaires. Il suffit que les établissements ouvrent une « bulle de confiance » sur www.cmabulle.fr. C’est facile et super pratique ! »

Cmabulle autour du monde avec Graphic bike tour : épisode 1

Patrice et Isabelle, cyclistes lillois passionnés de voyage et de rencontres partent pour une année sur les routes, en vélo, direction l’Asie : c’est le Graphic bike tour !
Ils sont les partenaires de Cmabulle pour ce voyage autour du monde. Ils rencontrent des familles et partagent avec nous leur vécu sur la mobilité, les trajets vers l’école et les rythmes scolaires des enfants dans les différents pays traversés : Allemagne, Danemark, Suède, Norvège, Russie, Mongolie, Chine, Laos…!

En selle… !

Le paradis du vélo

Dès notre entrée dans le pays, l’Allemagne nous est apparue, par rapport à notre expérience française, comme une sorte de paradis du vélo. Des pistes cyclables sillonnent tout le pays.
Et quand il n’y en a pas ? Et bien, on roule sur les trottoirs, c’est prévu ! Les automobilistes respectent les cyclistes et en ville il y a des feux partout pour les cyclistes (et les piétons). Qu’il y ait du trafic ou pas, on attend le passage au vert!

Quand on partait de bon matin…

En campagne, le vélo tient aussi une grande place, mais les trajets scolaires et extra-scolaires se font le plus souvent en bus (parfois en voiture…). Pas très différent de ce qui se fait « pour le moment » en France, finalement… Bien que les rythmes scolaires soient différents. Les enfants ont essentiellement cours le matin (jusqu’en début d’après-midi).
Ce qui leur permet d’avoir des activités extra-scolaires, créatives ou sportives l’après-midi. Dans les villes comme Düsseldorf ou Berlin, on voit des petits bouts qui foncent sur leur vélo en rentrant de l’école, parfois loin devant leurs parents, avec leur casque, gilet ou petit drapeau pour qu’on les voit de loin.

Léo, Jonah et les autres

On a croisé beaucoup de parents avec leurs enfants à vélo.
Comme Michaela et Sébastien, 3 enfants (bientôt un quatrième), avec un attelage incroyable : 2 vélos avec sièges enfants, une remorque 2 places et 2 vélos pour les enfants quand ils ont l’énergie de rouler juste pour le plaisir. Une famille comme nous en avons rencontré beaucoup d’autres en Allemagne !

 

Prochaine étape ? Le Danemark !

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Montessori pour les grands !

Koko Cabane (ateliers et consulting en expertise Montessori) lance sa gamme de jeux chez Marabout. Coup de cœur pour les Suites Logiques, un jeu de cartes de 150 défis pour manipuler les gradations de formes, combiner des suites géométriques, introduire facilement les additions et les soustractions et jouer avec l’esthétisme. Affaire à suivre…

Les Suites Logiques, 12,90€ ; kokocabane.com.

 

Hygiène bébé durable

Pour réduire vos déchets, pourquoi ne pas opter pour des carrés lavables et des gants de change en coton bio ? Super pratiques pour changer son bébé, ils sont une alternative toute trouvée pour remiser les lingettes polluantes aux oubliettes !
Le kit Eco Chou des Tendances d’Emma (10 carrés + 10 gants + un filet pour les laver), 39,90€ ; www.tendances-emma.fr.

 

La confiance se cultive en famille [Témoignage]

Avec Maëva Bambi, alias Bliss Cocotte sur son compte Instagram, rien n’est ordinaire ! Ni sa maison – un vieux pigeonnier plein de charme qui abrite 6 poules et 2 chats (mais point de pigeons) -, ni son mari, architecte franco-vénézualien, ni son amour démesuré des couleurs (son compte insta est un vrai arc-en-ciel), ni la couleur de cheveux de ses enfants (un brun de 7 ans, un roux de 3 ans et une petite blonde de 1 an) ! Institutrice en maternelle, elle en connaît un morceau sur la question de la confiance en soi. Elle partage avec nous ses réflexions sur ce sujet et son quotidien en images…

Enfant, vous a-t-on donné confiance en vous ?

Oui, mes parents ont toujours eu une éducation bienveillante (ce qui était plus rare dans les années 80) et m’ont laissé une grande part de liberté. Je garde de très beaux souvenirs de mon enfance et c’est pour moi un socle aujourd’hui. Je restais des heures à imaginer des jeux et quand je faisais des projets plus ou moins fous, mes parents me laissaient carte blanche ! Quand j’eus une dizaine d’années, je me souviens avoir imaginé faire un resto à la maison : j’avais dessiné les menus, ils m’avaient emmenée faire les courses, j’avais cuisiné, puis ils avaient invité des amis à dîner… C’était pareil pour tout : mon papa m’avait aidée à construire un lit que j’avais imaginé et dessiné, il m’avait appris à coudre pour que je puisse me faire des vêtements… Et, d’un autre côté, ils travaillaient beaucoup et n’ont jamais vérifié mes devoirs, ce qui ne m’a pas empêchée d’être studieuse à l’école. Ils avaient juste confiance en moi !

 

En tant qu’institutrice de maternelle, est-ce un aspect important dans l’approche que vous avez avec les enfants de votre classe ?

J’essaie, en tout cas. En tant qu’adulte, nous avons souvent tendance à vouloir faire à la place des enfants, pour aller plus vite ou pour éviter qu’ils ne cassent les choses ou se blessent, mais on ne leur rend pas service. J’ai été formée à la pédagogie Montessori, qui prône l’autonomie des enfants. Dans ma classe, mes élèves apprennent à devenir autonomes dans de nombreuses tâches, comme dans une minisociété. Je leur donne beaucoup de responsabilités et ils sont capables de faire beaucoup plus de choses qu’on ne le pense. Ils me surprennent au quotidien !

 

La confiance en soi est-elle importante dans l’éducation que vous donnez à vos enfants ?

Complètement ! J’essaie comme je peux d’offrir ce bagage précieux à mes enfants. Je sais que c’est ce qui les aidera à mener n’importe quel projet dans leur vie. Après, c’est facile à dire mais ce n’est pas évident de le transformer en actes. Je tâtonne, je fais des essais, parfois je me trompe…

 

Quels sont pour vous les ingrédients de la confiance en soi ?

Une bonne dose de liberté, quelques cuillerées d’autonomie, une bonne quantité de responsabilités et surtout beaucoup de temps pour les accompagner…

 

Laissez-vous beaucoup d’autonomie à vos enfants ?

Oui, j’essaie au maximum. La déformation professionnelle m’incite à tout baliser dans la maison pour les rendre le plus autonomes possible : la vaisselle à leur hauteur pour qu’ils mettent le couvert, des étiquettes avec des photos sur les différentes poubelles, des dessins sur les tiroirs de leur commode pour choisir leurs vêtements, des tableaux de l’emploi du temps de la matinée ou de la soirée… c’est presque maladif !

 

Avez-vous tendance à les surprotéger ?

Jusque-là, j’aurais dit pas trop… Mais nous avons fait deux passages aux urgences pédiatriques en 3 mois pour mon cadet et j’avoue que, depuis, je suis un peu plus sur leur dos. J’essaie de me rassurer en me disant que les accidents font aussi partie de la vie et qu’on ne peut pas les protéger de tout, cela les empêcherait de vivre.

 

Avez-vous des projets pour eux ?

Non, aucun, à part celui qu’ils soient heureux.

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Allez jeter un oeil sur son compte : @blisscocotte

 

La confiance en soi, c’est quoi ?

Docteure en psychologie, France Frascarolo-Moutinot codirigeait jusqu’à sa retraite, l’unité de recherche sur les interactions familiales au Centre d’Étude de la Famille (CEF), à Lausanne, en Suisse. Dans son livre Comment aider votre enfant à avoir confiance en lui ?, elle explique ce que confiance en soi signifie. Un décryptage essentiel pour savoir comment accompagner nos enfants.

 

Qu’entend-on par « confiance en soi », exactement ?
F.F.-M. : La confiance en soi (littéralement avoir foi en soi ) n’est pas monolithe. Ce n’est pas une seule croyance, mais trois domaines de croyance.

 

C’est-à-dire ?
F.F.-M. : Il y a d’abord la confiance en ce que l’on est, liée à l’acceptation de notre personne, à la place qui nous est attribuée dans notre famille et notre entourage. Elle vient notamment de notre sentiment d’avoir été et d’être aimé.e, d’avoir de l’importance et de la valeur pour nos proches, d’être reconnu.e, écouté.e, respecté.e et pris.e en considération.

 

Et la deuxième ?
F.F.-M. : Il s’agit de la confiance en ce que nous pouvons. Elle est liée à nos compétences (intellectuelles, motrices, sociales, manuelles, etc.), à l’ensemble de nos acquisitions et de nos réalisations.

 

Et enfin ?
F.F.-M. : C’est la confiance en ce que nous voulons. Elle dépend de la manière dont nos envies et nos désirs ont été reçus. Ainsi, par exemple : puis-je m’accorder le droit de choisir tel ou tel métier, de déployer mes ailes, ou dois-je ne pas m’écouter pour « ne pas faire de peine » à mes parents ?

 

La confiance en soi peut-elle être confondue avec trop d’ego ?
F.F.-M. : Non ! Avoir confiance en soi n’implique nullement un quelconque nombrilisme. C’est au contraire un ingrédient indispensable pour se sentir suffisamment libre d’agir, d’aller à la rencontre des autres, de défendre ses idées, de faire preuve de courage. Si l’on ne s’apprécie pas suffisamment soi-même, on attendra des autres qu’ils le fassent et nous accordent reconnaissance et amour. Dès lors, on entrera dans un cercle vicieux d’attentes, avec son cortège de déceptions, de pressions et de retraits.

 

Comment se développe-t-elle chez l’enfant ?
F.F.-M. : La confiance en soi commence à se construire dès la naissance. Les premières expériences du nourrisson quant à la satisfaction de ses besoins, surtout si elles se perpétuent, sont fondatrices. Elles restent physiologiquement ancrées en lui et influenceront les croyances que le jeune enfant adoptera : mon entourage prend soin de moi, la vie est agréable, j’ai un certain pourvoir, etc., ou, à l’inverse, le monde est hostile, je suis impuissant, je n’ai pas ma place sur terre…

 

 

Quels sont ces besoins du nourrisson dont vous parlez ?
F.F.-M. : L’être humain est profondément social : un bébé recherche le contact dès sa naissance ! Pour grandir, il est essentiel que non seulement ses besoins physiologiques (nourriture, sommeil, activités et soins) soient comblés, mais aussi qu’il puisse interagir avec les personnes qui l’entourent.

 

C’est-à-dire ?
F.F.-M. : Les regards positifs et bienveillants qu’il reçoit sont des stimuli vitaux pour sa croissance. Si nous lui manifestons notre plaisir à interagir, si nous lui accordons des temps de parole en lui laissant « un temps pour répondre », nous lui donnons des messages sur son rôle, sa place, sa valeur. Cela consolidera et renforcera sa confiance en lui.

DefinitionComment aider votre enfant à avoir confiance en lui ? France Frascarolo-Moutinot, 19€, De Boeck.


C’est la manière dont on est regardé qui détermine celle dont on va se percevoir,
Denis Marquet, philosophe et thérapeute.

Des cadeaux pour maman, jolis et généreux !

Le temps d’une collection capsule dédiée aux mamans, MintyWendy (les fameux bijoux « baby-proof » machouillables à souhait) et Chat-Malo (la jolie marque de sweats pour enfants) ont imaginé 2 sweats et 1 t-shirt tout doux et solidaires : 50% des bénéfices sont reversés à l’ADSF*, association qui contribue à l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes sans abri.

Belle idée.

Miros ? Oui, mais engagés !

L’ophtalmo vient de le confirmer : votre petit écolier va avoir droit à sa paire de lunettes. L’occasion de faire un achat engagé avec la marque pour enfants « Very French Gangster » qui propose des modèles à la fois design et fabriqués en France, à Oyonnax, par un fournisseur reconnu « Entreprise du Patrimoine Vivant ».

Un coup d’oeil ?

 

Ciné-club : les films pour cultiver la confiance en soi

Surmonter ses peurs et dépasser sa timidité demande beaucoup de courage : même les super-héros perdent parfois leurs moyens face à certaines situations ! Voici une petite sélection de courts métrages qui abordent avec délicatesse, justesse et humour, la confiance en soi.

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« Jean-Michel le Caribou des bois » (4+)

Jean-Michel le Caribou des bois est un super-héros. Grâce à ses pouvoirs, il peut braver les plus grands dangers. Mais il n’avait pas imaginé qu’un pouvoir pouvait être plus fort que tous les autres… celui de l’amour ! Ce court métrage, drôle et décalé, aborde avec beaucoup d’humour la question des premiers émois amoureux et des difficultés de communication.

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« La Leçon de natation » (5+)

Qui ne se souvient pas, enfant, de ses premiers sauts dans le grand bain, à la piscine ? Dans ce court métrage en papier découpé, on découvre, à travers le regard d’un petit garçon, un lieu aussi inquiétant que ludique : la piscine. Filmé à hauteur d’enfants et sans dialogue, La Leçon de natationest un joli récit d’initiation pour parler de peur, de confiance et de ses émotions.

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« Allez hop ! » (6+)

Une jeune femme se tient sur un plongeoir et se prépare à sauter. Mais de nombreux doutes commencent à l’assaillir et sa peur finit par prendre le dessus. Dans un style de dessin très épuré et avec un univers sonore en opposition très riche, ce court métrage fait écho aux peurs que chacun peut ressentir face à l’inconnu, quand arrive le moment de se jeter dans le grand bain…

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« The Orchestra » (6+)

Dans un monde où chacun vit accompagné d’un minuscule orchestre qui traduit en musique son humeur, celui de M. Vernon joue affreusement faux. En effet, pour ce vieil homme timide, la moindre rencontre est terrifiante. Et, malgré tous ses efforts, trouver la note juste n’est pas une mince affaire…

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« In-Between » (6+)

Une jeune femme va voir son psychologue qui lui diagnostique un « crocodile ». Symbole de sa timidité, il lui joue des tours au travail ou avec le voisin de palier… Jusqu’au jour où elle commence à l’apprivoiser et à l’accepter. Une jolie métaphore, sur fond de musique jazzy, pour aborder avec les enfants la question de la confiance en soi, de la timidité et des complexes.

 

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Pour ses pages ciné, Bubble s’est associé avec Benshi, un site imaginé par des amoureux du cinéma, qui conseille les enfants et leurs parents sur les sorties en salle. Malin : plateforme S-VoD. Pour 4,99€ par mois, nos cinéphiles en herbe ont accès à une sélection de longs et courts métrages (3 ans+), triés sur le volet pour leur qualité… ou comment être rassuré.e sur ce que regardent nos enfants !

benshi.fr

Les films à voir au cinéma ce printemps

 

Ariol prend l'avion

« Ariol prend l’avion ! » (4+)

Ariol, héros espiègle bien connu des enfants fans de la BD éponyme créée par Marc Boutavant, fait ses gammes au cinéma ! Le voici qui prend l’avion pour la première fois : l’occasion pour les jeunes spectateurs de vivre par procuration une expérience qui agite souvent leur imaginaire ! Et de découvrir 3 autres courts métrages sur le même thème. Prêt.e au décollage ?

Sortie le 10 avril.

Le Cochon, le Renard et le Moulin

« Le Cochon, le Renard et le Moulin » (4+) 

Découpé en chapitres, cefilm d’une très grande douceur est à la fois sombre et lumineux, drôle et émouvant. De la pure poésie, frôlant parfois le surréalisme, à laquelle seront certainement sensibles les jeunes spectateurs.

Sortie le 6 mars.

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« La Petite Fabrique des nuages » (4+)

Tantôt poétiques et touchants, tantôt drôles et malicieux, les petits films d’animation qui composent ce programme sont de véritables pépites. Au fil du vent, on part à la rencontre d’oiseaux migrateurs, de lémuriens explorateurs, d’un chasseur de nuages, d’une petite tortue danseuse et d’un renard aventureux. Cinq jolies histoires courtes pour prendre un peu de hauteur, pour rêver, frissonner…

Sortie le 13 mars.

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« Le Rêve de Sam » (4+)

Ce programme de 4 courts métrages, teintés d’une douce mélancolie, offre aux jeunes spectateurs un joli message de sagesse et de confiance ensoi à travers des univers esthétiques très différents. Qu’il s’agisse d’accomplir ses rêves, de poursuivre son chemin ou de partir à la découverte d’une mystérieuse baleine… le tout est fait avec beaucoup de tendresse.

Sortie le 20 mars.

La Grande Cavale 1« La Grande Cavale » (6+)
Réalisé par les frères jumeaux Christoph et Wolfgang Lauenstein, ce film d’animation nous parle de courage et d’amitié à travers les péripéties de Marnie. Une chatte naïve, gâtée par sa maîtresse, qui se retrouve à faire équipe avec des animaux errants (un âne, un chien et un coq) à la poursuite d’une bande de voleurs notoires.

Sortie le 10 avril. 

Les Lois de l'hospitalité 8

« Les Lois de l’hospitalité » (6+) 

Second long métrage de Buster Keaton, trop longtemps sous-estimé alors qu’il s’agit peut-être de l’un de ses meilleurs films, Les Lois de l’hospitalitéest un petit joyau du cinéma muet, qu’il sera bientôt possible de redécouvrir au cinéma en version restaurée. Une petite parenthèse burlesque qui devrait ravir les jeunes spectateurs !

Ressortie en avril.

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« Wardi » (10+) 

Wardi, jeune Palestinienne de 11 ans, vit avec toute sa famille à Beyrouth dans le camp de réfugiés où elle est née. À travers les témoignages qu’elle recueille auprès de sa famille sur 4 générations, le film retrace 70 ans de conflit israélo-palestinien, avec une très grande justesse. Un film aussi remarquable qu’essentiel, dans la lignée de Valse avec Bachir, mais à hauteur d’enfants !

Sortie le 27 février.

 

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Pour ses pages ciné, Bubble s’est associé avec Benshi, un site imaginé par des amoureux du cinéma, qui conseille les enfants et leurs parents sur les sorties en salle. Malin : plateforme S-VoD. Pour 4,99€ par mois, nos cinéphiles en herbe ont accès à une sélection de longs et courts métrages (3 ans+), triés sur le volet pour leur qualité… ou comment être rassuré.e sur ce que regardent nos enfants !

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« Tout s’arrange », la web-série Ikigaï

« Tout s’arrange », c’est une web-série ludique qui a été pensée pour permettre à l’enfant de mieux comprendre et décrypter ses émotions. Si elle est à première destination des enfants autistes asperger, les 8 épisodes abordent des situations rencontrées par tous, pour permettre aux enfants de mieux comprendre les codes sociaux et développer leurs compétences sociales.

Les scénarios de cette web-série ont été écrits par des parents, des thérapeutes et des scénaristes afin d’en faire un support d’apprentissage. Ils soutiennent l’enfant dans la compréhension de ses émotions, des actions et réactions qui mènent à une situation problématique, en lui proposant d’appliquer avec lui des pistes de solutions. « Cette série peut s’adresser à tous les enfants pour les accompagner dans leurs interactions avec les autres. » nous explique Aurélie, co-fondatrice d’Ikigaï.

Suivez les aventures des héros de cette série ! Âgés de 10 ans, ils ont chacun un trait de caractère répandu chez les personnes avec des troubles du spectre de l’autisme, notamment la difficulté à communiquer avec l’autre. Ainsi, tout un chacun peut se reconnaître.

 

 

La bande-annonce juste ici !

IKIGAÏ… quésako ? 

IKIGAÏ  a été créée par l’association « Les petites écoles pour tousL’objectif de ce projet ? Promouvoir et accompagner la scolarisation des enfants ayant des troubles cognitifs et/ou d’adaptation sociale. Elle propose des ateliers inclusifs, personnalisés, ludiques et pédagogiques permettant la rencontre entre les enfants, neurotypiques et neuroatypiques (souffrant principalement de troubles du spectre autistique).

Inspirant !

5 livres à offrir à vos enfants pour qu’ils prennent confiance en eux

Ils sont un peu timides et ont tendance à se rabaisser… vos enfants manquent peut-être de confiance en eux. Voici 5 livres qui vont leur permettre de gagner en confiance en soi. Une sélection choisie par des mamans, lectrices de Bubble ! 

 

Pssst, par ici :
Qu’y a-t-il dans ta couche ? 
Guido Van Genechten
Mon amour, Astrid Desbordes et Pauline Martin

D’autres articles sur la confiance en soi ? Découvrez-les ici et  !

Top 5 des livres pour vous aider à booster leur confiance en eux

C’est parfois difficile d’avoir confiance en soi… pour atteindre cet objectif en douceur, notre top 5 des livres conseillés par les parents pour que les enfants gagnent en confiance en eux !

 

 

La playlist pour relaxer toute la famille

Faites une pause en famille, écoutez notre playlist 100% zen attitude pour vous relaxer grâce à la musique !

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